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    Alerte! L’école se clochardise!!!!!:

    sellami kamel
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    Message par sellami kamel Sam 15 Mar 2014 - 15:20

    Les collégiens du CEM d’El Mohgoun sous la menace des délinquants
    Les parents d’élèves dénoncent l’insécurité et la provocation
    Avant-hier, les parents des élèves du CEM d’El Mohgoun, dépendant de la daïra d’Arzew, ont effectué un regroupement devant la porte dudit établissement scolaire pour dénoncer l’agitation et l’insécurité dont sont otages leurs enfants scolarisés.
    En effet, selon ces chefs de familles, de nombreux actes de grossièreté et de troubles sont constatés, quotidiennement, à proximité de ce collège d’enseignement moyen qui sont provoqués par des groupes de délinquants qui s’adonnent à la prise de la drogue et autres psychotropes. Certains élèves, connus par leur tempérament agitateur et rebelle, de mèche avec les fauteurs de trouble et de violence, continuent à mettre la pression et la psychose sur leurs camarades. A cet effet, les parents d’élèves dénoncent ces comportements négatifs qui ont déstabilisé la sérénité du collège, prônés par ces hordes de désœuvrés qui ont poussé le bouchon, selon certains parents en colère, jusqu’à exhiber des photos déshonorantes et avilissantes à partir de leurs téléphones portables. D’autre part, selon le témoignage de certains pères de familles, les collégiens sans défense, notamment les jeunes filles, sont souvent victimes de provocation soit par leurs camarades plus âgés et sans scrupules, ou, en cours de route, par des groupes de forcenés déchaînés et prêts à tout. Inquiétés par la répétition et la récidive de ces actes de violence perpétrés à l’encontre de leurs enfants, ces parents d’élèves réclament l’intervention de la gendarmerie pour sécuriser l’entourage et mettre un terme au calvaire quotidien auquel font face leurs progénitures. De même, ils lancent un appel pressant en direction de l’instance de l’Education nationale de la wilaya pour sécuriser les lieux et mettre en application les meilleures dispositions pour assurer une meilleure scolarisation. Toutefois, les contestataires, en dernier lieu, avertissent que si leurs requêtes ne sont pas prises en considération dans l’immédiat, ils feront en sorte qu’ils demanderont le transfert de leurs enfants vers d’autres CEM à Arzew, plus sécurisés et même s’ils sont loin de plus de 7 km.
    D.Cherif in L'Echo d'Oran. 13/02/2013

    Lycée El Hayet
    Une enseignante sauvagement agressée par son élève
    Le lycée « El Hayat» a été le théâtre d’une agression d’un élève sur une enseignante. En effet, un élève de 1ère année secondaire a violement tabassé son professeur de mathématique, en pleine salle de classe, a-t-on appris hier de bonne source. Selon des témoins oculaires, l’enseignante a été rouée de coups à différents endroits du corps, ce qui lui a valu une évacuation vers le service d’urgence du CHU d’Oran. Pour son malheur, cette enseignante avait récemment subi une intervention chirurgicale. Selon des informations recueillies auprès de certains lycéens, l’agresseur aurait eu une réaction violente après que son professeur lui aurait demandé de quitter la classe pour des raisons disciplinaires. Le lycéen, refusant de se soumettre à l’injonction de son prof, n’a pas trouvé mieux que de s’en prendre physiquement et sans retenue à elle , ont affirmé les témoins . Il y a lieu de préciser que depuis le début de l’année scolaire, le lycée des Frères Meftahi a enregistré deux postes vacants et qui ne sont pas des moindres, puisque il s’agit du poste du surveillant général et celui du censeur. Cette situation s’accumulant à des problèmes d’insécurité, fait que le climat au lycée El Hayat est pour le moins insoutenable pour les enseignants comme pour les élèves, surtout ceux de terminale qui doivent préparer l’examen du baccalauréat: « le climat d’insécurité a forcé au départ plusieurs de nos professeurs, qui à tour de rôle ont fini par demander leurs mutations », a déclare un lycéen qui ajoute:« pas mal de matière son restées sans professeur depuis le début de l’année et cela nous pénalise dans notre cursus». Dans le même contexte, ce genre de comportement violent n’est nullement isolé. En effet plusieurs cas liés aux problèmes d’insécurité sont régulièrement signalés au niveau des établissements scolaires de la wilaya et le chiffre de 100 conseils de discipline tenus depuis le début de l’année scolaire confirme cette montée de la violence en milieu scolaire, quelle soit physique ou verbale. Les chahuts et les petites farces faites aux professeurs quand ils ont le dos tourné, c’est de l’histoire ancienne. Actuellement les élèves ne font plus dans la demi-mesure et les éducateurs sont fréquemment confrontés à de véritables défis que leurs lancent les élèves. Ces derniers pour traduire leur rébellion sont mêmes prêts à utiliser des armes blanches. Face à cette situation, les conseils de discipline s’avèrent inefficaces et c’est malheureusement la justice qui doit prendre le relais.
    Sofiane.M in L'Echo d'Oran. 13/02/2013
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    Message par sellami kamel Sam 15 Mar 2014 - 15:21

    la responsabilité nous incombe tous,chacun d'entre nous à sa part de responsabilité.....mais que faire? nous lamentons-nous ,sur notre sort et celui de nos enfants???ou nous devrions user de tous les moyens préventifs et éducatifs pour les sauver ????
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    Message par sellami kamel Sam 15 Mar 2014 - 15:22

    Alerte! L’école se clochardise! Par Kamel BOUDJADI Journal L'Expression du 27/05/2009

    Les victimes de la décadence sociale

    Agressions, bagarres, vulgarités et obscénités sont le lot quotidien de nos établissements scolaires.

    Les enseignants ont peur. Les établissements scolaires ne sont plus sécurisés. Les parents craignent pour leurs enfants. Les élèves ont une crainte viscérale des bonnes notes. Ils risquent, en les obtenant, d’être la cible des mauvais élèves. Chaque fin d’année connaît des cas de violence inqualifiable dans les écoles. L’insécurité dans le milieu scolaire s’amplifie à une vitesse vertigineuse. Le phénomène ne se limite pas à une seule wilaya. Il est national. La situation est alarmante. Une virée dans l’enceinte des établissements et des discussions avec les écoliers, les enseignants, les responsables renseignent, s’il en est besoin, sur l’état de déliquescence atteint. A l’issue de nos pérégrinations dans le milieu scolaire, il s’avère qu’une réflexion profonde doit réunir tous les segments de la société et dans les plus brefs délais.

    La semaine dernière à Makouda, les enseignants d’un CEM ont dû se mobiliser pour quitter l’établissement et échapper aux jets de pierres des élèves qui partaient en vacances. A Boudjima, des surveillants ont été contraints d’en arriver aux mains avec des délictueux qui se sont introduits dans l’école. Dans le lycée de la même commune, des bandes de délinquants vendent et consomment de la drogue devant le portail au vu et au su des responsables dépourvus de moyens d’intervention. Quelques centaines de mètres plus loin, dans un CEM à Yafadjen, les bagarres entre bandes rivales font le quotidien. Pour un petit problème, des jeunes issus de différents villages ont préféré le régler avec des barres de fer au sein de l’établissement. A Timizart, une école a connu des affrontements d’une rare violence à la suite d’une autre altercation entre des élèves. Dans la ville de Tigzirt, le lycée Toumi n’a pas échappé à cette vague de violence où l’on assiste effarés à des batailles rangées qui s’étendent jusque dans la ville. Au lycée Amirouche de Tizi Ouzou, un élève a été poignardé en plein cours et devant ses camarades. Les cas sont nombreux. Leur récurrence mène, selon un psychologue sollicité, à la banalisation de la violence. Ce qui est en soi le plus grand danger et qu’il faut combattre.

    Quand la violence entre en classe
    À quelques jours des vacances, nous avons demandé à un enseignant de nous réaliser une petite enquête auprès des élèves de son établissement. La question était simple: écrire sur une feuille ce qu’ils pensent de leur établissement. Les réponses ont révélé un état d’esprit très en deçà des objectifs de l’école.
    «Ouf! Enfin on ne reviendra plus ici», «Cela ne sert à rien d’étudier, les diplômes n’ont aucune valeur, l’argent se gagne autrement.» Toutes les réponses des garçons se résument ainsi. «Il n’y a plus de respect dans cette école.» C’est là, la tendance générale chez les filles. Si les garçons ont exprimé ce qui est déjà dit sur l’école, les filles, par contre, révèlent un nouveau phénomène: le manque de respect, la vulgarité, les agressions verbales et les obscénités quotidiennes d’une catégorie d’élèves.
    Le corps enseignant est gagné par la peur. Devant les dépassements de certains élèves, les enseignants, voire les surveillants, observent la loi de l’omerta par crainte de représailles. Dehors, ils n’ont aucune immunité. Dans bien des cas, ils se sont fait tabasser même dans les classes. Dans certaines régions du pays, ces derniers affirmaient que l’absence de corps de sécurité a fait que les élèves agressifs vous menacent ouvertement en toute impunité. Il y en a qui fument, qui consomment de l’alcool et même certaines drogues. Les agressions contre leurs camarades filles sont légion. C’est en fait, ce dont parlaient les filles qui évoquaient le manque de respect. «Voyez-vous, on n’est même pas capables de faire porter la blouse aux garçons et pourtant c’est une obligation», révélera un enseignant.
    Il y a une grande majorité d’élèves au niveau moyen qui continuent à suivre les cours avec une assiduité exemplaire. Il y a également une proportion d’écoliers qui ont un niveau excellent mais qui sont devenus dans bien des cas la risée des cancres. «Nous ne pouvons pas avoir de bonnes notes, les autres nous considèrent comme des filles», confiera un excellent élève. Au fil de la discussion, il s’est avéré que les enseignants font face à chaque début d’année au même phénomène. «Ce sont toujours les élèves exclus et réintégrés qui sèment le trouble dans les établissements», déplore un autre enseignant. «S’ils ont été exclus, c’est bien parce qu’ils n’ont rien à voir avec l’école» martèle-t-il excédé par cette pratique. Nous avons tenté de joindre la tutelle pour des explications, en vain.

    Les troubles - fêtes
    Toutefois, dans tous les établissements visités, les enseignants comme les responsables fuient ce sujet «tabou». Mais, existe-t-il une loi qui prend en charge le dossier des exclus? Nous n’avons eu comme réponse que la note obligatoire de passage fixée à 10/20. «Cette loi est en soi une agression», considère un enseignant à la retraite. D’autres intervenants ont insisté sur la nécessité de rétablir la souveraineté du conseil de classe. «Quand un élève est certain de ne pas avoir cette note et qui sait aussi que le jugement de son enseignant est insuffisant pour le racheter, que voulez-vous qu’il fasse?» s’interrogeait un directeur d’école. En fait, le phénomène des réintégrations est tellement répandu qu’il est banalisé. Tout le monde recourt à une connaissance pour réintégrer un fils ou un frère. Certains nous ont même informé qu’il y en a qui ont payé pour ce service occulte.
    Les élèves réintégrés ainsi que d’autres qui ont été entraînés dans la spirale souvent par force, n’ont pas d’autre moyen de s’affirmer que par la violence envers leurs enseignants et leurs camarades. C’est la conclusion que nous avons recueillie de la majorité des enseignants mais, est-ce vraiment suffisant? D’autres affirmeront qu’il existe des cas de réussite parmi cette catégorie et la volonté juvénile d’affirmation de soi est largement tributaire de son environnement.

    Quel environnement?
    La violence, la drogue, le travail des enfants, le gain facile et bien d’autres phénomènes.
    «Dans la rue comme au sein des foyers, la majeur partie des discussions tourne autour de l’argent» soutiendra le père d’un lycéen qui a obtenu son baccalauréat avec une excellente moyenne. En effet, un grand nombre de collégiens et de lycéens sous-estiment le pouvoir d’un diplôme dans la vie professionnelle. Regardez autour de vous, les gens quittent l’école dès le premier palier et deviennent très riches, «mes amis qui ont quitté l’école et se sont mis à la vente de cigarettes sont aujourd’hui plus aisés que moi.» Nous avons même recueilli le témoignage d’un élève harcelé par sa mère pour qu’il quitte l’école. «Nos voisins ne sont pas des diplômés supérieurs mais ils possèdent tous des véhicules alors que mon père qui est enseignant nous emmène à la plage dans un fourgon de transport», avoue-t-il.
    En dehors du cadre familial, la situation confirme le constat. L’homme, exemple pour le commun des mortels, aujourd’hui, est celui qui a une belle voiture et beaucoup d’argent. C’est l’avis général qui se dégage des conversations que nous avons engagées dans les cafés et tous les espaces publics. «Comptez le nombre de restaurants et celui des librairies dans n’importe quelle ville d’Algérie et revenez me parler de ça», lance un vieux retraité.
    Les causes sont tellement imbriquées que la recherche de solutions n’est pas du seul ressort de la tutelle du secteur. L’apport de l’enseignant dans la formation d’un citoyen équilibré est anéanti par la tendance générale de l’éducation familiale d’aujourd’hui. Le rêve d’un enfant se réalise dans la rue alors que des jeunes qui se sont enrichis dans la rue regrettent un peu tard ce savoir qu’ils n’ont pas acquis. «Vous ne pouvez pas savoir à quel point je veux acquérir le savoir.» C’est là le témoignage d’un jeune commerçant grossiste en électroménager.
    Enfin, si l’école est victime d’une vague de violence inouïe, doit-on l’imputer à la société ou doit-elle revoir sa copie pour avoir failli dans sa mission de former un bon citoyen?
    sellami kamel
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    Message par sellami kamel Sam 15 Mar 2014 - 15:24

    Certains croiraient que tu relates des faits qui se passent dans un autre pays, hélas, ils se trompent car cela se passe tout près de chez nous et c’est le lot quotidien de nos collègues enseignants tout paliers confondus qui doivent non seulement faire face à la délinquance juvénile (alcool, drogue, bagarres, intimidation,…) mais aussi au programme bidon qu’on nous demande d’appliquer.
    Dans l’établissement où j’exerce, ce que j’ai remarqué cette année est que les élèves (surtout les classes d’examens) veulent tout sauf apprendre nous devions faire la politique de la carotte et du bâton pour les inciter ne serait-ce qu’un peu à vouloir réussir mais il suffit qu’un ancien élève exclu passe avec la voiture de papa pour que nos efforts partent en l’air
    Que Dieu vous vienne en aide car quoi qu’on fasse on remerciera jamais assez un enseignant.
    par Lahmar moussa
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    Message par sellami kamel Sam 15 Mar 2014 - 15:25

    Vous avez entièrement raison ,chers collègues ,l'argent devient le nerf de la bataille sociale ;le savoir ,l'école et l'instruction sont relégués ,au second plan ,que voulez vous que je vous dise ,il est temps que les décideurs ,dans le domaine de l'éducation agissent ,sinon, la dérive est toute proche !!!!!
    sellami kamel
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    Message par sellami kamel Sam 15 Mar 2014 - 15:26

    Cher collègue
    Merci pour le sujet qui révèle la réalité de nos enfants algériens
    Pour moi le 1 responsable c'est la famille qui délaisse ses enfants dans la rue

    L'école : le programme chargé trop d'heures il n'y a pas de distraction (excursion -jeux - sortie ...)

    J'ai vu même des enfants qui VEULENT se suicider dans des établissements
    QUEL MAlHEUR !!!!

    SOS la société algérienne est en dérive
    QUE DOIT- ON FAIRE POUR LA SAUVER?

    APPEL AU NOUVEAU RESPONSABLE DE L 'EDUCATION DE TROUVER QUELQUES SOLUTIONS POUR SAUVER CES INNOCENTS

    Que Dieu tout puissant nous vienne en aide.

    A Bientôt
    par:par ghoufifatynacy
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    Message par sellami kamel Sam 15 Mar 2014 - 15:27

    Déperdition, insécurité, violence… L’école algérienne en question
    Quand on met côte à côte les chiffres relatifs à la réussite à l’examen du baccalauréat et ceux de la perdition scolaire, on se demande si les deux informations concernent le même système éducatif.
    Le taux officiel de réussite au bac au titre de l’année scolaire 2010-2011 est de 62, 45% , celui de la déperdition scolaire touchant les enfants qui n’achèvent pas le cursus primaire est de 15%, à en croire la Forem (Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche).
    Se référant à l’organisme onusien dédié à l’enfance, l’Unicef, en l’occurrence, la Forem avance le taux de «27,2% d’enfants de moins de 15 ans qui sont analphabètes». Comment expliquer qu’une école qui sacrifie près d’un tiers de ses scolarisés en faisant d’eux des analphabètes, puisse garantir le succès à un nombre impressionnant de candidats à l’enseignement supérieur ?
    Ce taux de déperdition ruine les efforts consentis par les pouvoirs publics pour éradiquer l’analphabétisme qui touche les catégories adultes qui, pour la majorité, n’a jamais mis les pieds à l’école. Passons sur le fait que la scolarisation des enfants est une obligation suivant la loi et sur le fait que l’enfant se prive, ainsi, de la formation de base qu’il est censé acquérir à ce niveau.
    Toujours est-il que les causes de la déperdition scolaire si elles renvoient à l’incapacité des parents à prendre en charge les frais de scolarité de leur progéniture, n’en pointe pas moins le doigt sur la dégradation du cadre de vie en milieu scolaire. Nombre de spécialistes ont déjà tiré la sonnette d’alarme à ce sujet. La qualité de l’établissement scolaire est décisive dans cette relation entre l’enfant et son milieu scolaire.
    L’école n’est plus ce cadre agréable où l’on peut prendre plaisir à étudier et à passer du bon temps avec ses camarades. Les activités culturelles se sont réduites au fil des ans comme peau de chagrin, et les cours se sont mués en séances monotones et soporifiques sous la conduite de maîtres eux-mêmes conditionnés par le milieu ambiant. La violence en milieu scolaire a de multiples sources.
    On peut citer, notamment, celle développée par le système didactique lui-même, (nombre d’élèves par classe, tempérament des enseignants, rigidité des moyens de coercition, le système de sanction (positive ou négative), renvoi d’élèves etc). On sait que nombre d’enfants travaillent pour aider leurs familles à s’en sortir et, souvent, par hypocrisie ou par ignorance, on a tendance à oublier qu’il s’agit d’enfants qui n’ont pas les moyens ni matériels ni psychologiques de suivre leur scolarité.
    Une enquête réalisée par l’Unicef, en 2004, complète la série des raisons qui peuvent faire renoncer à l’élève de poursuivre sa scolarité : il s’agit de son état de santé, de l’analphabétisme des parents (qui vont aussi développer une attitude négative à l’égard de l’école), la séparation des parents (divorce), l’éloignement des établissements scolaires et les émigrations de population. Mais l’école en Algérie peut aussi remplir une autre fonction puisqu’elle rend service aux parents.
    Les établissements retiennent leur progéniture pendant la journée, ce qui leur permet de vaquer tranquillement à leurs occupations. Cet aspect témoigne du détournement d’une vocation et ouvre la voie, ainsi, à la déliquescence progressive du milieu scolaire.
    Larbi Graïne

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    par:lahmar  moussa
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    Message par sellami kamel Sam 15 Mar 2014 - 15:28

    Plus qu'une alerte, c'est un cri d'agonie.
    Ghoufi a lancé un SOS mais parfois je me demande qui pourrait bien l'entendre ce cri de désespoir.
    Chaque jour, en voyant les enfants se ruer vers la sortie, je me dis que notre système éducatif est plus proche du dispositif carcéral que du lieu d'épanouissement, d'instruction et d'éducation dont nous aurions voulu être les garants.
    Oui, l'école se clochardise, que ce soit dans le primaire, le moyen ou le secondaire et même à la fac l'état des lieux est lamentable, déplorable.
    Et le plus triste, c'est que plus on on avance, plus la "clochardisation" se fait évidente, ostentatoire, dans chaque palier .
    Dans les collèges, les adjoints d'éducation et professeurs ont fini par ressembler à des gardes-chiourmes d'une autre époque: armés de bâtons, ils tentent de canaliser ce flux incontrôlable d'enfants.
    Nos établissements ne répondent même plus aux normes de sécurité les plus élémentaires. Nos fenêtres sont barreaudées,empêchant toute sortie en cas de catastrophe; les pompes à incendies sont inexistantes et les interrupteurs cassés laissent entrevoir des fils dénudés qui pendent dangereusement.
    Dernièrement à l'université de Bab Ezzouar, un fait divers tragique est venu nous rappeler le triste quotidien de nos étudiants: électrocuté en plein TD sous les yeux de ses camarades impuissants, un jeune étudiant est mort, faute d'interrupteur de courant à proximité.
    A l'université de Bouzaréah, nos enfants connaissent la peur au quotidien, agressivité, coups de couteau, règlement de compte sont monnaie courante.
    Et à côté de tout cela, une indifférence , une résignation morbide, un fatalisme, une démission généralisée.
    Le constat est amer, il donne envie de pleurer sur ce qu'est devenu l'enseignement, l'éducation en Algérie.
    Pourtant, il reste l'espoir qu'un jour dans un sursaut de dignité , on se réveille enfin et que nos paroles se transforment en actes
    [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


    Dernière édition par sellami kamel le Sam 15 Mar 2014 - 15:43, édité 2 fois
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    Message par sellami kamel Sam 15 Mar 2014 - 15:30

    Salut très chers collègues!
    Cela fait bien longtemps que je ne me suis pas manifesté dans ce forum auquel je me suis toujours intéressé. Le motif de cette absence est ce que le titre de cette rubrique renferme en lui-même.
    Qu'on en juge d'après ce que nous relate quotidiennement la presse nationale.

    L'Echo d'Oran. Edition du mercredi 13/02/2013

    [Psychose au lycée Mohamed Ben Othmane à Maraval:
    Des élèves mettent le feu dans une classe]

    Hier aux alentours de 14h30, des élèves de terminale, pyromanes, ont mis le feu dans une salle de cours du lycée Mohamed Ben Othmane, situé à Maraval. Les pyromanes auraient réussi, selon des sources bien informées, à introduire de l’essence à l’intérieur de l’établissement et auraient aspergé le sol avant de mettre le feu. L’incendie a été à l’origine de nuages de fumée qui se sont dégagés de la classe avant de se propager dans les couloirs du lycée, provoquant une atmosphère de peur parmi les élèves. L’incendie a provoqué des scènes de paniques indescriptibles parmi les élèves et le personnel. Des élèves terrorisés ont réussi à forcer les portes de l’établissement. Plusieurs cas d’évanouissements ont été enregistrés parmi les élèves. Des ambulances du SAMU ont été dépêchées sur les lieux pour la prise en charge des élèves paniqués. Des unités de la police et de la protection civile ont accouru sur place pour assurer la prise en charge du sinistre. Des éléments de la police scientifique se sont également rendus sur les lieux pour prélever des indices. Selon des sources syndicales, le manque d’encadrement dans les établissements scolaires de la wilaya est à l’origine d’un grave relâchement de la discipline. Le phénomène de la violence scolaire a ainsi pris des proportions alarmantes à Oran. Les services concernés, qui sont au courant de cette situation, ont lancé il y a quelques jours une caravane de sensibilisation dans les écoles. Une source autorisée à la DSP affirme que 18 cas «graves» de violences scolaires ont été recensés depuis la rentrée des classes à travers le territoire de la wilaya. Une centaine d’élèves des deux cycles moyen et secondaire ont été traduits devant la commission de wilaya de discipline depuis la rentrée scolaire, rappelle-t-on. Les dossiers de ces élèves ont été transférés par les conseils de disciplines des établissements à l’académie pour des actes de violences verbales et physiques contre le personnel enseignant et administratif. Les sanctions infligées à ces élèves violents vont de la suspension de huit ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] jours à la radiation définitive. La réglementation précise que pour les suspensions de plus de trois jours, décidées par les conseils de discipline, les dossiers doivent être systématiquement transmis à la commission de wilaya pour arbitrage.
    A.Said

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