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3 participants

    Les principaux courants théoriques de l’enseignement et de l’apprentissage:

    sellami kamel
    sellami kamel


    Les principaux courants théoriques de l’enseignement et de l’apprentissage: Empty Les principaux courants théoriques de l’enseignement et de l’apprentissage:

    Message par sellami kamel Dim 18 Mai 2014 - 21:30

    1 Le béhaviorisme:
    Le béhaviorisme(ou comportementalisme en français) en tant que théorie de l’apprentissage
    s’intéresse à l’étude des comportements observables et mesurables et considère l’esprit (mind
    en anglais) comme une « boîte noire » (Good et Brophy, 1990). Les fondements théoriques du
    béhaviorisme remontent jusqu’à Aristote qui étudiait les associations entre des événements
    naturels comme l’éclair et la foudre. La conception béhavioriste est également dérivée des
    travaux des philosophes empiristes britanniques et de la théorie darwinienne de l’évolution,
    qui met en relief la façon dont les individus s’adaptent à leur environnement. Toutefois, le
    terme béhaviorisme est apparu au début du XXe siècle, introduit par le psychologue américain
    John Watson. Celui-ci reprochait un manque de rigueur scientifique à la psychologie qui se
    voulait l’étude des états intérieurs ou des sentiments au moyen de méthodes subjectives
    d’introspection. Watson insistait sur le fait que, n’étant pas observables, ces états ne pouvaient
    être étudiés. Il a été grandement influencé par les travaux du physiologiste russe Ivan Pavlov
    sur le conditionnement des animaux. Watson proposait de faire de la psychologie une
    discipline scientifique en préconisant le recours à de procédures expérimentales objectives en
    vue d’établir des résultats exploitables statistiquement. Cette conception l’entraîna à formuler
    la théorie psychologique du stimulus-réponse (ou conditionnement classique). Comme
    Pavlov, il a d’abord travaillé avec des animaux, mais plus tard s’est intéressé au
    comportement humain. Il croit que les humains naissent avec des réflexes ainsi qu’avec les
    réactions émotionnelles de l’amour et de la rage. Pour lui tout autre comportement est le
    résultat des associations stimulus-réponse créées par le conditionnement.
    Pour illustrer le fonctionnement de la théorie du conditionnement classique (stimulus réponse) on décrira une célèbre expérience de Watson qui concerne un jeune enfant (Albert)
    et un rat blanc.
    sellami kamel
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    Les principaux courants théoriques de l’enseignement et de l’apprentissage: Empty Re: Les principaux courants théoriques de l’enseignement et de l’apprentissage:

    Message par sellami kamel Dim 18 Mai 2014 - 21:35

    2 Le constructivisme:

    Le constructivisme est un courant théorique qui s’intéresse à la fois au processus
    d’apprentissage et à l’épistémologie. Cette double entreprise, qui peut parfois porter à
    confusion, est pourtant utile dans la mesure où elle conduit vers une réflexion sur comment
    les individus apprennent et sur la nature des connaissances, les deux phénomènes étant
    considérablement intriqués. Toutefois, il n’existe pas de consensus autour d’une théorie de
    l’apprentissage constructiviste. Les diverses positions et conceptions théoriques constituent
    une variante d’un constructivisme radical.Le principal point de divergence se situe au niveau
    de la complémentarité entre la construction individuelle et la construction sociale des
    connaissances. Chacune de ces positions mène vers une façon différente de conceptualiser
    l’apprentissage.
    Peut-être le point de départ optimal pour mieux comprendre la perspective constructiviste
    serait de commencer par considérer ce que le constructivisme n’est pas. Pour ce faire, il
    convient de le mettre en contraste avec le béhaviorisme. En effet, les concepts du
    constructivisme ont souvent été articulés en réaction au modèle de l’apprentissage
    béhavioriste. Rappelons que ce dernier s’intéresse à l’étude des changements au niveau des
    comportements manifestes, Pour le béhaviorisme l’esprit est vu comme un vaisseau vide à
    remplir, une tabula rasa, caractérisée par les efforts que l’étudiant doit fournir pour accumuler
    les connaissances ainsi que par les efforts de l’enseignant pour les transmettre. C’est une
    approche transmissive, passive, principalement orientée et contrôlée par l’enseignant. Dans
    certains contextes, le terme béhaviorisme est mêmes synonyme d’objectivisme car il dépend de
    l’épistémologie objectiviste. L’objectivisme défend l’existence d’une connaissance du monde.
    Le but de l’apprenant c’est de se l’approprier en vue de la répliquer, le but de l’enseignant
    c’est de la transmettre. L’apprentissage consiste donc à assimiler cette réalité objective.
    Or, les constructivistes croient que chaque apprenant construit la réalité, ou du moins
    l’interprète, en se basant sur sa perception d’expériences passées. Selon eux, la connaissance
    ne consiste pas en un reflet de la réalité telle qu’elle se présente, mais en une construction de
    celle-ci. Cela dit, les constructivistes ne rejettent pas l’existence du monde réel pour autant. Ils
    reconnaissent que la réalité impose certaines contraintes sur les concepts, mais soutiennent
    que notre connaissance du monde se fonde sur des représentations humaines de notre
    expérience du monde.
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    Les principaux courants théoriques de l’enseignement et de l’apprentissage: Empty Re: Les principaux courants théoriques de l’enseignement et de l’apprentissage:

    Message par sellami kamel Dim 18 Mai 2014 - 21:36

    3 Le cognitivisme :
    par lequel il met en évidence les limites physiologiques de la mémoire humaine. Selon cet
    auteur, la capacité de mémoire normale d’un individu se limite à sept éléments isolés, ce qui
    est difficilement compatible avec la conception béhavioriste qui voit la mémoire comme un
    réceptacle vierge dans lequel viennent s’accumuler les connaissances. L’ouverture pour les
    processus mentaux et le développement de l’informatique ont permis, à l’époque, ce
    changement de paradigme qui a donné lieu à l’élaboration d’un modèle cognitif. Parmi les
    auteurs les plus influents ayant développé la théorie du traitement de l’information on
    retrouve les travaux de Gagné ainsi que ceux de Ausubel.
    Le cognitivisme a pour objet d’étude la connaissance, la mémoire, la perception et le
    raisonnement, et regroupe différents modèles de l’enseignement et de l’apprentissage. Le
    terme vient du latin « cognitio », qui signifie « connaissance ». Le point de départ du
    cognitivisme est la réintroduction de l’étude des phénomènesmentaux, frappée d’ostracisme
    par les béhavioristes. L’approche cognitive, caractérisée par son opposition au béhaviorisme
    radical de Skinner, revendique donc l’accès aux processus cognitifs internes. Cette rupture
    avec les conceptions béhavioriste a permis l’élaboration du courant cognitiviste qui se
    prolonge dans deux versions de la psychologie cognitive. La première emprunte beaucoup à la
    représentation des opérations qui se déroulent dans un ordinateur et assimile l’esprit humain à
    un système de traitement de l’information. La deuxième est fondée sur l’importance de
    l’appropriation graduelle et effective de stratégies mentales(stratégies cognitives et
    métacognitives) jugées nécessaires à une démarche structurée d’apprentissage. Ces deux
    versions du cognitivisme ont vu lejour en s’opposant aux idées reçues des béhavioristes.
    En effet, la première mise en cause sérieuse des conceptions béhavioristes remonte à la
    publication par Miller en 1956, d’un article intitulé « Le nombre magique 7, plus ou moins
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    Les principaux courants théoriques de l’enseignement et de l’apprentissage: Empty Re: Les principaux courants théoriques de l’enseignement et de l’apprentissage:

    Message par sellami kamel Dim 18 Mai 2014 - 21:39

    4 Socio-constructivisme
    Le socio-constructivisme est une théorie qui met l’accent sur la dimension relationnelle de
    l’apprentissage. Issu en partie du constructivisme, le socio-constructivismeajoute la
    dimension du contact avec les autres afin de construire ses connaissances. En proposant une
    approche psycho-sociale des activités cognitives,inspirée des travaux de Bandura (1986), le
    socio-constructivismeremet également en causecertains principes du cognitivisme, centrés
    sur desmécanismes individuels,et actualise des approchesthéoriquesqui insistent davantage
    sur les dimensions sociales dans la formation des compétences.
    La construction d’un savoir, bien que personnelle, s’effectuedansuncadre social. Les
    informations sont enlienavec le milieu social, lecontexte culturel et proviennent à la fois de
    ce que l’on pense et de ce que les autres apportent commeinteractions. En pédagogie, on dira
    Anastassis Kozanitis Bureau d’appui pédagogi
    que l’étudiant élabore sa compréhension de la réalité par la comparaison de ses perceptions
    avec celles de ses pairs et celles du professeur.
    Le socio-constructivisme est un modèle d’enseignement et d’apprentissage pour lequel trois
    éléments didactiques sont indissociables pour permettre le progrès :
    1. la dimension constructiviste qui fait référence ausujet qui apprend : l’étudiant.
    2. la dimension socio qui fait référence aux partenaires en présence : les autres étudiants
    et l’enseignant.
    3. la dimension interactive qui fait référence aumilieu : les situations et l’objet
    d’apprentissage organisé à l’intérieur de ces situations. L’objet de l’apprentissage
    proposé est le contenu d’enseignement.
    Le socio-constructivisme a introduit le paramètre déterminant de la médiation del'autre,
    négligé par Piaget (l'influence du monde extérieur sur le développement des habiletés). Pour
    Piaget, il ne sert à rien de vouloir enseigner quelque chose à quelqu’un tant qu’il n’est pas
    mûr pour l’assimiler. Cette position clairement développementaliste/génétique des capacités
    d’apprentissage a fait dire à Vygotsky que pour Piaget l’apprentissage est à la remorque du
    développement.
    Contemporain de Piaget, Vygotsky
    1
    a posé les premiers jalons de la théorie socioconstructiviste qui s’oppose à une vision individualiste de l’apprentissage, pour qui apprendre
    c’est élaborer soi-même ses connaissancesen passant nécessairement par une phase
    d’interaction sociale avec autrui, et cela à tout âge. Vygotsky défend la thèse selon laquelle il
    ne peut y avoir de développement cognitif sans apprentissage. De plus, le thème majeur de ses
    travaux exhorte le rôle fondamental que jouent les interactions sociales dans le
    développement de la cognition et apporte un puissant correctif social à la théorie piagétienne.
    Vygotsky prétend que les interactions sociales sont primordiales dans un apprentissage et le
    langage sert d’outil d’appropriation, tant du point de vue de l’attribution de sens par
    l’apprenant,que du point de vue du développement de fonctions cognitives en vue de
    l’acquisition visée par l’enseignant.
    Pour étayer ses propositions, Vygotsky suppose l'existence d'une zone sensible qu'il nomme
    "zone proximale de développement " laquelle renvoie à l'écart entre ce que l'individu est
    capable de réaliser intellectuellement à un momentde son parcours et ce qu'il serait en mesure
    de réaliser avec la médiation d'autrui. Vygotsky a abordé l'apprentissage sous l'angle de
    l'action structurante des nombreuses interactions que le sujet vit dans son environnement
    social. Ces interactions conduisent l’apprenant à réorganiser ses conceptions antérieures et à
    intégrer de nouveaux éléments apportés par la situation.
    Doise, Mugny et Perret-Clermont (inJohsua & Dupin, 1993) prolongent les travaux de
    Vygotsky et affirment qu’une opposition entre deux apprenants, lors des situation d’interaction
    sociale, permet d’engendrer un conflit socio-cognitif dont la résolution- qui implique pour
    l’étudiant une décentration et une reconsidération de sonpropre point de vue grâce à des phénomènes d’argumentation et de communication entre apprenants - permettra de générer un progrès cognitif.
    sellami kamel
    sellami kamel


    Les principaux courants théoriques de l’enseignement et de l’apprentissage: Empty Re: Les principaux courants théoriques de l’enseignement et de l’apprentissage:

    Message par sellami kamel Dim 18 Mai 2014 - 21:40

    Conclusion :

    Après ce tour d’horizon des principaux modèles d’enseignement et d’apprentissage il est sans
    doute opportun de se poser la question quant au modèle à privilégier. La réponse repose, bien
    sûr, sur plusieurs facteurs et nécessite une analyse attentive des conditions de la situation
    d’enseignement qui prévaut. Il est nécessaire que l’enseignant prenne en considération, entre
    autres,les caractéristiques des étudiants, le contenu du cours, les ressources à sa disposition
    ainsi que le temps de préparation.En terminant, les conceptions plus ou moins explicites
    qu’un enseignant se fait de l’apprentissage et de la connaissance peuvent aussi jouer un rôle
    important dans sa façon d’approcher les tâches d’enseignement et d’inter agir avec les étudiants. Ces croyances, qui servent de cadre de référence pour comprendre des phénomènes
    tel que l’apprentissage scolaire, peuvent avoir un impact significatif sur les choix des méthodes d’enseignement et sur la qualité des apprentissages.
    avatar
    kamel 25


    Les principaux courants théoriques de l’enseignement et de l’apprentissage: Empty Re: Les principaux courants théoriques de l’enseignement et de l’apprentissage:

    Message par kamel 25 Lun 19 Mai 2014 - 6:18

    Sans aucun doute ,Kamel  vous avez fait le point,beaucoup d'enseignants ignorent ces courants qui peuvent apporter des connaissances supplémentaires quant à la manière de présenter des leçons selon un milieu donné.L'algérien peut ou ne peut pas être un "type" sur lequel on exerce ces divers courants et quel courant doit-on appliquer, à votre avis? ? Nous, les anciens avons certes appliqué  le "Béhaviorisme",un courant en faveur de l'étude du comportement pour illustrer le fonctionnement de la théorie du conditionnement classique (stimulus réponse) ce qui  a permis aux élèves de mesurer leurs connaissances selon des modèles observables.....
    avatar
    HOUWIROU


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    Message par HOUWIROU Jeu 12 Jan 2017 - 17:26

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