L'autodidacte est souvent conduit au savoir grâce à la pratique. C'est en réalisant les choses, donc en « mettant la main à la pâte » qu'il acquiert des connaissances, d'où l'importance de l'apprentissage par la pratique.
On présente souvent des génies comme autodidactes. Pourtant une observation attentive de leur biographie montre qu'ils ont eu des maîtres sous une forme ou sous une autre. « Tout autodidacte est un élite et un génie de la maîtrise du parfait d'un savoir » (Paul Ricœur cité par Philippe Meirieu). Un parcours d'apprentissage non conventionnel n'implique pas de n'avoir été aidé de personne. L'auteur d'un livre même s'il n'est pas contemporain est de facto un enseignant potentiel de son lecteur.
Dans Les Nouveaux Autodidactes, Georges Le Meur signale que dans la vie quotidienne, « l'autodidacte représente souvent la réussite socio-professionnelle d'une personne qui ne devait « normalement » pas s'élever dans la hiérarchie sociale ». Toutefois, si les souhaits d'ascension sociale constituent un moteur important pour se former, il montre aussi que l'on peut apprendre de manière indépendante et sans souci de promotion. Il met en évidence des démarches de formation existentielles et/ou cognitives que le sujet pilote intégralement pour le plaisir. Il rappelle qu'autrefois le métier de base s'apprenait avec un maître et qu'à la manufacture l'autodidacte n'avait pas sa place. Les autodidactes « emblématiques » qui appartenaient à la classe dominée étudiaient dans les domaines généraux, non professionnels, et manifestaient un respect fort à l'égard de l'institution éducative. Ils s'appropriaient par des voies non scolaires le capital culturel qui leur faisait défaut. Il indique que dans la modernité « la lutte contre l'obsolescence des savoirs professionnels provoque l'apparition d'un autodidacte nouveau » et il développe le concept de néo-autodidaxie. Celle-ci "désigne un phénomène éducatif majeur de la société post-industrielle [...] qui appelle des apprentissages ininterrompus de savoirs récents dans tous les domaines". Ainsi aujourd'hui la néo-autodidaxie recouvre la démarche pédagogique qui consiste à assurer soi-même l'acquisition de connaissances choisies en principe hors des systèmes éducatifs, donc sans enseignant". Au xxie siècle, de nouvelles potentialités et les souhaits d'autonomie autorisent des cursus de formation dans l'agir quotidien. Ainsi, le nouvel autodidacte peut recevoir le savoir à domicile [(France Henry)] par des média multiples, garantissant ses acquisitions hors des organismes qu'il prend parfois en compte. De nos jours "L'autodidaxie se révèle un mode d'apprentissage existentiel ou cognitif dans lequel le sujet social apprenant conserve toutes les responsabilités sur son action formative". Le nouvel autodidacte exerce toujours un pouvoir total sur ses activités éducatives. Pour favoriser cette néo-autodidaxie il s'appliquera à mettre à disposition une méthode de simplification du travail intellectuel créée par Joffre Dumazedier : l'entraînement mental. Pour cela il décrit cette méthodologie dans Construire ma recherche, Joffre Dumazedier chercheur-accompagnateur. On découvre que l'autodidaxie constitue un fait social généré par l'accélération de l'obsolescence des savoirs, l'allongement des temps libérés, la croissance des moyens éducatifs, les désirs d'autonomie, les échecs des systèmes éducatifs... Puis il propose un manuel d'auto-apprentissage de l'entraînement mental dans Organiser sa pensée, apprendre à décider avec l'entraînement mental. Ainsi, le nouvel autodidacte de la société post-industrielle confortera ses potentialités d'accès aux connaissances par les perfectionnements à l’expression pour la communication, puis par la prise en compte de l'analyse de son expérience et par l’autodocumentation qui garantit la découverte des savoirs académiques. Georges Le Meur opère ainsi un bouleversement du paradigme de la distribution des savoirs à un élève par celui de l'appropriation des connaissances par le sujet social apprenant.
A contrario, l'approche constructiviste de l'apprentissage implique que toute personne qui apprend est autodidacte dans la mesure où quelle que soit la qualité de l'enseignement, aucune connaissance ne peut être simplement transférée à quelqu'un sans qu'il y prenne part. »
L'autodidacte tient ou est parfois un génie par le fait qu'il n'a besoin de personne pour le conduire sur le chemin de la recherche de la connaissance, bien qu'il sache piocher par ci par là la nourriture dont il a besoin.
On présente souvent des génies comme autodidactes. Pourtant une observation attentive de leur biographie montre qu'ils ont eu des maîtres sous une forme ou sous une autre. « Tout autodidacte est un élite et un génie de la maîtrise du parfait d'un savoir » (Paul Ricœur cité par Philippe Meirieu). Un parcours d'apprentissage non conventionnel n'implique pas de n'avoir été aidé de personne. L'auteur d'un livre même s'il n'est pas contemporain est de facto un enseignant potentiel de son lecteur.
Dans Les Nouveaux Autodidactes, Georges Le Meur signale que dans la vie quotidienne, « l'autodidacte représente souvent la réussite socio-professionnelle d'une personne qui ne devait « normalement » pas s'élever dans la hiérarchie sociale ». Toutefois, si les souhaits d'ascension sociale constituent un moteur important pour se former, il montre aussi que l'on peut apprendre de manière indépendante et sans souci de promotion. Il met en évidence des démarches de formation existentielles et/ou cognitives que le sujet pilote intégralement pour le plaisir. Il rappelle qu'autrefois le métier de base s'apprenait avec un maître et qu'à la manufacture l'autodidacte n'avait pas sa place. Les autodidactes « emblématiques » qui appartenaient à la classe dominée étudiaient dans les domaines généraux, non professionnels, et manifestaient un respect fort à l'égard de l'institution éducative. Ils s'appropriaient par des voies non scolaires le capital culturel qui leur faisait défaut. Il indique que dans la modernité « la lutte contre l'obsolescence des savoirs professionnels provoque l'apparition d'un autodidacte nouveau » et il développe le concept de néo-autodidaxie. Celle-ci "désigne un phénomène éducatif majeur de la société post-industrielle [...] qui appelle des apprentissages ininterrompus de savoirs récents dans tous les domaines". Ainsi aujourd'hui la néo-autodidaxie recouvre la démarche pédagogique qui consiste à assurer soi-même l'acquisition de connaissances choisies en principe hors des systèmes éducatifs, donc sans enseignant". Au xxie siècle, de nouvelles potentialités et les souhaits d'autonomie autorisent des cursus de formation dans l'agir quotidien. Ainsi, le nouvel autodidacte peut recevoir le savoir à domicile [(France Henry)] par des média multiples, garantissant ses acquisitions hors des organismes qu'il prend parfois en compte. De nos jours "L'autodidaxie se révèle un mode d'apprentissage existentiel ou cognitif dans lequel le sujet social apprenant conserve toutes les responsabilités sur son action formative". Le nouvel autodidacte exerce toujours un pouvoir total sur ses activités éducatives. Pour favoriser cette néo-autodidaxie il s'appliquera à mettre à disposition une méthode de simplification du travail intellectuel créée par Joffre Dumazedier : l'entraînement mental. Pour cela il décrit cette méthodologie dans Construire ma recherche, Joffre Dumazedier chercheur-accompagnateur. On découvre que l'autodidaxie constitue un fait social généré par l'accélération de l'obsolescence des savoirs, l'allongement des temps libérés, la croissance des moyens éducatifs, les désirs d'autonomie, les échecs des systèmes éducatifs... Puis il propose un manuel d'auto-apprentissage de l'entraînement mental dans Organiser sa pensée, apprendre à décider avec l'entraînement mental. Ainsi, le nouvel autodidacte de la société post-industrielle confortera ses potentialités d'accès aux connaissances par les perfectionnements à l’expression pour la communication, puis par la prise en compte de l'analyse de son expérience et par l’autodocumentation qui garantit la découverte des savoirs académiques. Georges Le Meur opère ainsi un bouleversement du paradigme de la distribution des savoirs à un élève par celui de l'appropriation des connaissances par le sujet social apprenant.
A contrario, l'approche constructiviste de l'apprentissage implique que toute personne qui apprend est autodidacte dans la mesure où quelle que soit la qualité de l'enseignement, aucune connaissance ne peut être simplement transférée à quelqu'un sans qu'il y prenne part. »
L'autodidacte tient ou est parfois un génie par le fait qu'il n'a besoin de personne pour le conduire sur le chemin de la recherche de la connaissance, bien qu'il sache piocher par ci par là la nourriture dont il a besoin.
Adapté d’article- wikipedia -