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4 participants

    L’école d'autrefois ,c'était bien:

    sellami kamel
    sellami kamel


    L’école d'autrefois  ,c'était  bien: Empty L’école d'autrefois ,c'était bien:

    Message par sellami kamel Lun 10 Mar 2014 - 18:38

    C’est la rentrée scolaire. Si l’attente et le trac sont de mise pour chaque écolier comme autrefois, beaucoup de choses, par contre, ont bien changé.
    Autrefois, les parents tentant de préparer psychologiquement leur enfant pour sa première rentrée scolaire devaient aussi le soutenir pour éviter ses pleurs.
    Les directeurs d’école choisissaient généralement une maîtresse pour le cours d’initiation (1re année primaire) pour que l’enfant voie en elle une deuxième mère.
    Accueillant les petits élèves par le sourire, la maîtresse était déjà prête pour lancer un programme attractif. Les murs de la classe étaient recouverts de jolis dessins colorés. Dès les premiers jours, les enfants étaient attirés par l’instructrice qui leur apprenait des chansons et leur offrait des pâtes à modeler. Par la suite, elle les invitait à une petite balade aux alentours de l’école. Dans la cour, la maîtresse accompagnait ses nouveaux enfants pour jouer aux quilles, à la toupie et aux billes. Après ces premiers contacts permettant aux élèves de se connaître et de se retrouver dans une nouvelle chaleur familliale, l’institutrice passait à la deuxième étape en ouvrant le légendaire livre Malik et Zina, écrit par l’ancien normalien et directeur de l’école d’application de Bouzaréah, M. Bousquet, ou le livre coloré et bien illustré Iqra. Dès les premières leçons, les élèves étaient encouragés par la distribution des bons points et des images représentant des fleurs ou des animaux. Les enfants entraient vite dans le jeu de celui qui aura le plus de « bons points » et d’images afin de les échanger contre le fameux billet de satisfaction.
    Après avoir appris par cœur toutes les lettres de l’alphabet et les chiffres de un à dix, les élèves du préparatoire devaient faire connaissance avec Malik et zina, ou Ali et Omar, deux personnages devant les accompagner durant toute l’année. Pour animer ses leçons du cours élémentaire et du cours moyen, la maîtresse ou le maître acrochait sur le tableau un cadre représentant un paysage, des maisons couvertes de neige ou un chasseur épaulant son fusil. On se souvient même de la copie d’un tableau du peintre Van Gogh qui accompagnait la leçon sur l’arrivée de l’automne. Au cours moyen, on apprenait aux élèves, et beaucoup de classes étaient dotées de leurs propres bibliothèques composées de livres appartenant à l’école et aux élèves. Ces derniers pouvaient choisir eux-mêmes les livres qui leur plaisaient afin de les lire à la maison.
    QUI SE SOUVIENT DU MAGICIEN ?
    A cette époque, l’instituteur donnait l’occasion aux enfants de découvrir leurs dons d’artiste en jouant des rôles de personnages de Cosette ou de Gavroche. Ils devaient également déclamer les éternelles fables de la Fontaine notamment La Cigale et la Fourmi et Le Corbeau et le Renard. Pendant le cours d’arabe, les élèves apprenaient également à jouer les pièces de théâtre et à chanter des chansons accompagnant certains jeux. La cour de l’école se transformait au moins une fois par an en théâtre pour accueillir le spectacle donné par le magicien. Dans certaines classes, on projetait des diapositives et même des films de diapositives et même des films de Charlot, Buster Keaton, l’homme qui ne rit jamais, et de Laurel et Hardy. Dans beaucoup d’écoles et de lycées, les élèves, dirigés souvent par l’enseignant, préparaient la fête de fin d’année ou tout le monde pouvait montrer ses dons de comédien, chanteur ou musicien. L’arrivée du photographe était également un grand rendez-vous pour prendre la photo souvenir.
    LA PUNITION ET LA VENGEACE
    A l’époque, il y avait aussi les maîtres qui frappaient méchamment les écoliers. Les moyens de punir allaient des traditionnels piquets contre le mur et la tape de règle sur la main jusqu’à certaines méthodes de torture telle que celle qui consiste à mettre un morceau de craie entre les doigts de l’élève turbulent et les serrer très fort. « Les oreilles du bourricot » étaient aussi une torture morale pratiquée par les enseignants d’autrefois. Pour se venger, les cancres s’amusaient à crever les roues de la voiture du maître ou à le frapper avec des morceaux de craie lorsqu’il se retournait. D’autres procédaient même à une pratique de sorcellerie pour que le maître tombe malade. En effet, après s’être procuré un poil d’âne, les enfants au nombre de sept fois et faire pipi dessus à tour de rôle avant de le mettre sur la chaise de l’instituteur. Selon nos propres expériences, la procédure portait ses fruits à chaque fois. D’ailleurs beaucoup d’enseignants d’arabe nettoyaient quotidiennement la chaise avant de s’y adosser.
    LE TEMPS DES CONSIGNES
    Au lycée, la rentrée était aussi très attendue. Lors des inscriptions, les nouveaux lycéens étaient déjà informés sur le règlement. Jusqu’au début des années 70, le port de bleu jean et d’espadrilles (training) était formellement interdit. Un autre genre de punition attendait les chahuteurs. Les professeurs avaient le droit de distribuer des consignes, obligeant ceux qui ne faisaient pas convenablement leurs devoirs à se présenter les week-ends au lycée. Le jour de la rentrée, tout le monde s’habillait neuf et se mettait en rangs dans la cour pour attendre l’appel au micro du censeur. Ceux qui entraient en classe de sixième (1re année moyenne) allaient découvrir pour la première le laboratoire de sciences naturelles et la salle de gymnastique. Les cours de musique et de dessin étaient aussi des nouveautés pour beaucoup d’élèves. Les professeurs commençaient leur premier cours par l’explication des méthodes de travail. Pour ne pas oublier ses devoirs, l’élève devait tout noter sur le chier de textes. Par ailleurs, le carnet de correspondance servait de lien permanent entre l’enseignant et les parents de l’élève. Absence, retards et notes étaient régulièrement signalés, et le carnet signé par les parents et contrôlé par les professeurs et le surveillant général. Les cancers dont nous faisions partie trichaient souvent en faisant signer le carnet de correspondance par des élèves de terminale à la place des parents.
    LE COPIAGE
    Pour copier, les élèves d’autrefois n’avaient pas les mêmes moyens que ceux d’aujourd’hui. Donc, il fallait être très rusé pour échapper à la vigilance du professeur. Mis à part les méthodes classiques qui consistaient à regarder sur le voisin ou lui passer la feuille, certains copieurs rusés avaient une astuce en recopiant par exemple les leçons de français avec la transcription arabe et mis le cahier carrément sur la table sous l’œil du mini-enregistreurs numériques, certaines méthodes comme el herz qui consistait à résumer plusieurs leçons dans une seule feuille pliée de façon à pouvoir l’ouvrir et la fermer rapidement grâce à un élastique sont toujours valables de nos jours. Certaines filles cachaient el herz dans leur soutien-gorge ou dans les bas pour échapper à la fouille de professeur. Bien qu’il fût plus rare, le copiage existait aussi à l’université. Pour éviter les trous de mémoire, certains étudiants écrivaient leurs notes sur le paquet de cigarettes ou le dos de la calculatrice. Comme aujourd’hui, la corruption permettait également d’avoir les sujets d’avance auprès des assistants. Le sourire, la caresse et l’invitation de la charmante étudiante portaient également leurs fruits tout comme aujourd’hui, mais avec beaucoup moins d’ampleur.
    M’KIDECHE, PIF et BLEK
    Malgré les punitions, le chahut, le copiage, les retards et les absences, l’école d’autrefois donnait de meilleurs résultats, car le programme était mieux préparé et les enseignants passés par l’école normale de Bouzaréah mieux formés. Les leçons de lecture, le dictée et d’écriture avec le porte- plume, l’encrier et l’encre violette ne pouvaient laisser qu’une bonne trace dans les têtes. Pour se reposer les enfants lisaient les aventures de M’kidèche ou pif et les illustrés Blek ou Zembla. Avant l’arrivée de la parabole, des jeux électroniques et parabole, des jeux électroniques et tout le matériel numérique, les enfants ne pouvaient fuir que vers la lecture. C’est justement la lecture et l’école d’autrefois.
    par:  Mr:  Mouffok
    abderrahmane 31
    abderrahmane 31


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    Message par abderrahmane 31 Lun 10 Mar 2014 - 20:25

    Il n'y a pas que l'école d'autrefois qui était bien...Certes, il n'y avait pas tout ce progrès mais c'était quand-même bien....les stades, les salles de cinéma, les plages, les théâtres et même les mosquées ..ces dernières n'affichaient pas le plein les vendredis...tous les fidèles n'arrivaient pas à remplir les mosquées, certaines étaient presque vides...mais les cœurs étaient pleins. A l'école, les cartables d'écoliers étaient presque vides mais les têtes étaient pleines dont la mienne.De nos jours, les vendredis, nos mosquées sont archipleines mais presque tous les cœurs sont vides. Les cartables d'écoliers sont archipleins mais presque toutes les tètes sont vides même si elles semblent pleines.
       Oui, autrefois, presque tout était bien...Cher collègue.
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    Admin
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    L’école d'autrefois  ,c'était  bien: Empty Re: L’école d'autrefois ,c'était bien:

    Message par Admin Lun 10 Mar 2014 - 22:07

    Vous avez entièrement raison, Abderrahmane, et vous nous rappelez le bon vieux temps. On était gosse mais on sentait le goût de la vie simple mais très belle ! C'était, comme vous le dites, dans tous les domaines malgré le peu de moyens qu'on avait à l'époque. De nos jours, bien qu'il existe un tas de choses normalement conçues pour faciliter la vie des gens, nous ne sentons pas le goût d'antan et notre existence (enfants et adultes) connait de plus en plus de tourbillons parfois très graves ! C'est malheureux mais c'est la vérité ! Hélas !
    abderrahmane 31
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    Message par abderrahmane 31 Mar 11 Mar 2014 - 20:55

    La seule chose qui n'a pas changé entre autrefois et aujourd'hui, c'est la paperasse .Il faut toujours un kilo de documents pour constituer un dossier. Et, là où le bât blesse ,c'est lorsqu'on vous demande de joindre à votre dossier la photocopie de votre CNI légalisée et dans ce dossier on vous demande un extrait de naissance, un certificat de résidence, une fiche individuelle etc...alors que tous ces documents ont été demandés lors de l'établissement de cette fameuse CNI . Quant aux dossiers d'examen et de concours, c'est une autre paire de manches. A chaque concours dans le même secteur un autre kilo de documents . Bizarre ! Nous ne sommes pas arrivés à constituer un fichier où tout est sauvegardé...Quand pourrons-nous passer un examen avec la photocopie du diplôme et celle du CNI?
    sellami kamel
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    Message par sellami kamel Mar 11 Mar 2014 - 22:12

    Pour  vous cher abderrahmane et  nos collègues nostalgiques ,je  vous dresse un portrait résumant  l'état des lieux de l'école d'autrefois ,c’était ,certainement  si   beau et plus  nostalgique.....:


    LA CLASSE:
    Le tableau était noir. Les tables étaient des pupitres en bois à deux places. Sur le pupitre, il y avait deux encriers. A la place des chaises, il y avait des bancs. Les pupitres s'ouvraient par le dessus pour ranger les affaires. Quand il faisait froid, le maître et les enfants se réchauffaient avec un poêle à bois. Tous les matins, chaque enfant amenait une bûche. Les classes contenaient en général 40 élèves.
     L'ECOLIER:
    L'écolier allait a l'école a pieds même s'il habitait très loin.
    LA TENUE :
    Les garçons portaient souvent un béret, une écharpe, une cape chaude pour l'hiver, une blouse noire en coton boutonnée dans le dos ( sarrau) et des bottes en cuir (galoches) et des sabots.
    Ils avaient en général, les cheveux très cours pour éviter les poux.
    Les filles aussi devaient avoir des blouses qui elles étaient grises. Les tabliers étaient obligatoires pour que les enfants soient à égalité et pour ne pas se salir.
    LE MATERIEL:
    Autrefois , les élèves avaient des cartables généralement en cuir , qui étaient souvent utilisés par plusieurs enfants de la même famille. Les écoliers écrivaient sur des cahiers couverts par des protège-cahiers en papier. Ils se servaient des porte-plumes avec de l'encre en général violette. Le buvard permettait de sécher l'encre. Les crayons d'ardoise et les craies carrées étaient utils pour les ardoises.
     LE MAITRE:
    Le maître portait une blouse. Il était très sévère et ses élèves le vouvoyaient.
    C'était une personne aussi importante que le maire et le curé.
    Tous les matins, L'enseignant remplissait les encriers avec sa bouteille d'encre. Comme matériel pédagogique, il utilisait un boulier pour apprendre à compter, les mesurettes pour mesurer des quantités, un projecteur qui affichait sur un grand écran des documents.
    LES LECONS:
    Le maître commençait toujours le travail par la leçon de morale. Il y avait des séances decriture très soignée .Toutes les filles prenaient des cours de couture et de broderie.Les garçons suivaient des cours de bricolage sur des établis . Bien évidemment , les écoliers travaillaient les matières que nous connaissons , sauf l 'informatique ( les ordinateurs n'existaient pas.)
     LES PUNITIONS:
    Quand les enfants ne travaillaient pas bien , le maître leur mettait le bonnet d'âne, et ils allaient se présenter devant les autres classes pour se faire humilier. Ils pouvaient aussi porter une pancarte " paresseux ". Le cahier était mal tenu, le propriétaire devait le montrer devant les classes
    Ils pouvaient aussi porter une pancarte " paresseux ". Si le cahier était mal tenu, le propriétaire devait le montrer devant les classes. Quelques autres punitions étaient les coups de règle sur les doigts, les coups de fouet en cuir, le piquet et la retenue le midi et le soir
     LES JEUX A LA RECREATION:
    Les enfants jouait aux billes, à la toupie, aux osselets, à la marelle, à saute- mouton, au bilboquet, et à la ficelle.
     LES RECOMPENSES:
    Après un travail bien fait, le maître donnait des bons points (en papier ou en métal ) et des images. A la fin de la semaine, le meilleur élève recevait la croix d 'honneur qu'il portait toute la semaine. A la fin de l'année, y avait la distribution des prix .
    A la fin des étude primaires, les écoliers passaient d'abord leur brevet sportif et ensuite le certificat d'étude .
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    kamel 25


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    Message par kamel 25 Mer 12 Mar 2014 - 20:12

    c'était le bon vieux temps où l'on ignorait le monde qui nous entourait,étudier pour étudier était notre devise et qu'importe la vie de la bourgeoisie,on se suffisait à nous-mêmes par notre "innocence" de voir régaler notre "conscience" par cette joie qui pénètre nos cœurs sains de par notre "naissance ",voir de près notre enseignement suivi de l'éducation qui sont très étroitement liés dans la formation de l'élève de "demain".On chantait,on dessinait,on lisait les "akim,zembla,blek le roc,des histoires de grand-mère qui ravivait nos coeurs et la vie continue ainsi par des promenades près des rivières où l'on pêchait le poisson,bien d'autres sillonnaient la "glèbe",suivaient parfois des yeux , le pauvre paysan qui tournait la terre...des souvenirs d'antan où le "maître" était " le maitre dans sa classe,le silence régnait dans la salle,lui seul dirigeait le bateau sans peur et sans reproche,on admirait ses gestes ,sa démarche,sa façon de lire à "haute voix" et on l'imitait instantanément.Aujourd'hui,à mon âge très avancé et comme par hasard j'ai rencontré un de mes professeurs un peu gêné, il m'a dit qu'au Japon ,en voyant un "instituteur ", l'élève fait sa révérence à l'égard de son "maître" montrant la valeur de l'enseignant dans ces pays,ainsi soit-il?

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