La Cigale et la Fourmi
Scène 1
La cigale, les mouches, les vermisseaux, les arbres, le corbeau et le renard chantent la chanson de Charles Trenet : Je chante. La fourmi en train de travailler.
Je chante!
Je chante soir et matin,
Je chante sur mon chemin
Je chante, je vais de ferme en château
Je chante pour du pain je chante pour de l’eau
Je couche
La nuit sur l’herbe des bois
Les mouches
Ne me piquent pas
Je suis heureux, j’ai tout et j’ai rien
Je chante sur mon chemin
La bise : plusieurs élèves habillés en blanc entrent en scènes en faisant le vent. Les arbres perdent leurs feuilles, les vers et les vermisseaux s’en vont, le corbeau est perché sur un arbre.
La cigale tape à la porte de la fourmi.
La cigale : Toc toctoc !
La fourmi : Qui va là ? Qui vient me déranger ?
La cigale : Bonjour ma chère voisine. Je ne trouve plus rien à manger. Pourriez-vous me prêter quelque grain pour subsister jusqu'à la saison nouvelle. Je vous paierai, avant l'août , foi d'animal.
La fourmi : Je n’ai jamais rien prêté et à personne, ce n’est pas aujourd’hui que je vais commencer. Que faisiez-vous au temps chaud ?
La cigale : Nuit et jour à tout venant je chantais, ne vous déplaise.
La fourmi : Vous chantiez ? J’en suis fort aise. Eh bien : dansez maintenant !
La cigale s’en va déçu. Elle chante le couplet sur la faim de la chanson avec les bises et les arbres.
Je chante
Mais la faim qui me poursuit
Tourmente
Mon appétit.
Je tombe soudain au creux d’un sentier,
Je défaille en chantant et je meurs à moitié
"Gendarmes,
Qui passez sur le chemin
Gendarmes,
Je tends la main.
Pitié, j’ai faim, je voudrais manger,
Je suis léger... léger..."
Soudain elle voit le corbeau.
Scène 2
La cigale : Et bonjourMonsieur du Corbeau. Que vous êtes joli! que vous me semblez beau! Sans mentir, si votre ramage se rapporte à votre plumage, vous êtes le phénix des hôtes de ces bois.
Le corbeau (en tenant fermement son fromage dans son aile (main)). : Je me suis déjà fait avoir, ma pauvre cigale. Et vous savez que j’ai juré qu’on m’y prendrai plus. Mais bon, aujourd’hui je suis de bonne humeur ! Gageons ce fromage que vous n'atteindrez point sitôt que moi ce but.
La cigale : Soit ! Je n’ai plus rien à perdre.
Le renardsurgissant : Attendez ! Attendez ! Il vous faut un juge sinon la course sera faussée, l’un de vous pourrait tricher. Et puis, qui donnera le départ ? Qui gardera le fromage pour le remettre au vainqueur ! Je vous propose mes services ! Et gratuitement bien sûr !
Le corbeau : Il faut admettre qu’il a raison ! Qu’il en soit ainsi ! Tenez donc ce fromage.
La cigale et la fourmi se mettre sur la ligne de départ.
Le renard : A vos marques, prêt, partez !
Le renard s’en va manger le fromage derrière un arbre.
Scène 3
La cigale faible sautille, le corbeau tourne autour d’elle en se moquant. Passe Perlette avec un pot de lait sur la tête.
Le corbeau : Bonjour Perlette. Qu’as-tu donc sur la tête !
Perlette : Un pot de lait, oiseau de malheur !
Le corbeau : Tu vas sans doute faire du bon fromage.
Perlette : Mais non, je m’en vais le vendre au marché. Avec l’argent j’achèterai un cent d'oeufs, faisant triple couvée ; il m'est, facile d'élever des poulets autour de ma maison : Le Renard sera bien habile, s'il ne m'en laisse assez pour avoir un mouton. Le mouton à s'engraisser coûtera peu de son ; à l’Aïd je le vendrai et aurai de l'argent bel et bon. Et qui m'empêchera de mettre en notre étable, Vu le prix dont il est, une vache et son veau, que je verrai sauter au milieu du troupeau.
Elle repart. Trébuche et tombe.
Le corbeau : Adieu bon fromage !
Scène 4
La cigaleentrant en criant : J’ai gagné ! J’aigagné ! I am the champion! Rien ne sert de courir il faut arriver à point!
Le corbeau : Maudite cigale à cause de toi j’ai tout perdu : mon fromage, mon lait…
La cigale : Mais je n’y suis pour rien.
Le corbeau : Oh que si ! D’ailleurs je sais que de moi tu médis l’an passé.
La cigale : Comment l’aurais-je fais si je n’étais pas née? Je tête encore ma mère.
Le corbeau : Si ce n’est toi c’est donc ta sœur.
La cigale : Je n’en ai point.
Le corbeau : C’est donc quelqu’un des tiens. Vous ne m’épargnez guère ! On me l’a dit il faut que je me venge.
Le corbeau saute sur la cigale et la mange.
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Scène 1
La cigale, les mouches, les vermisseaux, les arbres, le corbeau et le renard chantent la chanson de Charles Trenet : Je chante. La fourmi en train de travailler.
Je chante!
Je chante soir et matin,
Je chante sur mon chemin
Je chante, je vais de ferme en château
Je chante pour du pain je chante pour de l’eau
Je couche
La nuit sur l’herbe des bois
Les mouches
Ne me piquent pas
Je suis heureux, j’ai tout et j’ai rien
Je chante sur mon chemin
La bise : plusieurs élèves habillés en blanc entrent en scènes en faisant le vent. Les arbres perdent leurs feuilles, les vers et les vermisseaux s’en vont, le corbeau est perché sur un arbre.
La cigale tape à la porte de la fourmi.
La cigale : Toc toctoc !
La fourmi : Qui va là ? Qui vient me déranger ?
La cigale : Bonjour ma chère voisine. Je ne trouve plus rien à manger. Pourriez-vous me prêter quelque grain pour subsister jusqu'à la saison nouvelle. Je vous paierai, avant l'août , foi d'animal.
La fourmi : Je n’ai jamais rien prêté et à personne, ce n’est pas aujourd’hui que je vais commencer. Que faisiez-vous au temps chaud ?
La cigale : Nuit et jour à tout venant je chantais, ne vous déplaise.
La fourmi : Vous chantiez ? J’en suis fort aise. Eh bien : dansez maintenant !
La cigale s’en va déçu. Elle chante le couplet sur la faim de la chanson avec les bises et les arbres.
Je chante
Mais la faim qui me poursuit
Tourmente
Mon appétit.
Je tombe soudain au creux d’un sentier,
Je défaille en chantant et je meurs à moitié
"Gendarmes,
Qui passez sur le chemin
Gendarmes,
Je tends la main.
Pitié, j’ai faim, je voudrais manger,
Je suis léger... léger..."
Soudain elle voit le corbeau.
Scène 2
La cigale : Et bonjourMonsieur du Corbeau. Que vous êtes joli! que vous me semblez beau! Sans mentir, si votre ramage se rapporte à votre plumage, vous êtes le phénix des hôtes de ces bois.
Le corbeau (en tenant fermement son fromage dans son aile (main)). : Je me suis déjà fait avoir, ma pauvre cigale. Et vous savez que j’ai juré qu’on m’y prendrai plus. Mais bon, aujourd’hui je suis de bonne humeur ! Gageons ce fromage que vous n'atteindrez point sitôt que moi ce but.
La cigale : Soit ! Je n’ai plus rien à perdre.
Le renardsurgissant : Attendez ! Attendez ! Il vous faut un juge sinon la course sera faussée, l’un de vous pourrait tricher. Et puis, qui donnera le départ ? Qui gardera le fromage pour le remettre au vainqueur ! Je vous propose mes services ! Et gratuitement bien sûr !
Le corbeau : Il faut admettre qu’il a raison ! Qu’il en soit ainsi ! Tenez donc ce fromage.
La cigale et la fourmi se mettre sur la ligne de départ.
Le renard : A vos marques, prêt, partez !
Le renard s’en va manger le fromage derrière un arbre.
Scène 3
La cigale faible sautille, le corbeau tourne autour d’elle en se moquant. Passe Perlette avec un pot de lait sur la tête.
Le corbeau : Bonjour Perlette. Qu’as-tu donc sur la tête !
Perlette : Un pot de lait, oiseau de malheur !
Le corbeau : Tu vas sans doute faire du bon fromage.
Perlette : Mais non, je m’en vais le vendre au marché. Avec l’argent j’achèterai un cent d'oeufs, faisant triple couvée ; il m'est, facile d'élever des poulets autour de ma maison : Le Renard sera bien habile, s'il ne m'en laisse assez pour avoir un mouton. Le mouton à s'engraisser coûtera peu de son ; à l’Aïd je le vendrai et aurai de l'argent bel et bon. Et qui m'empêchera de mettre en notre étable, Vu le prix dont il est, une vache et son veau, que je verrai sauter au milieu du troupeau.
Elle repart. Trébuche et tombe.
Le corbeau : Adieu bon fromage !
Scène 4
La cigaleentrant en criant : J’ai gagné ! J’aigagné ! I am the champion! Rien ne sert de courir il faut arriver à point!
Le corbeau : Maudite cigale à cause de toi j’ai tout perdu : mon fromage, mon lait…
La cigale : Mais je n’y suis pour rien.
Le corbeau : Oh que si ! D’ailleurs je sais que de moi tu médis l’an passé.
La cigale : Comment l’aurais-je fais si je n’étais pas née? Je tête encore ma mère.
Le corbeau : Si ce n’est toi c’est donc ta sœur.
La cigale : Je n’en ai point.
Le corbeau : C’est donc quelqu’un des tiens. Vous ne m’épargnez guère ! On me l’a dit il faut que je me venge.
Le corbeau saute sur la cigale et la mange.
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