Le complément d'objet indirect :
La technique consistant à poser, pour trouver un COI, la question « à qui », « à quoi », « de qui », « de quoi », « pour qui », « pour quoi », etc., après le verbe, est à utiliser avec circonspection. Elle ne permet souvent pas de distinguer les COI et les compléments circonstanciels, ainsi qu’il est expliqué sur ce site M. Grevisse écrit « La frontière entre le complément d’objet indirect et le complément adverbial n’est pas toujours très nette. Il n’est d’ailleurs pas indispensable de trancher les cas douteux ».
La pronominalisation par « en »ou « y » est souvent possible pour un COI comme pour un CC (complément circonstanciel). Ainsi, « Je range mes livres dans les cartons » devient « Je les y range », où « y » remplace le CC « dans les cartons » ; mais « Je pense à Marie » devient aussi « J’y pense », où « y » remplace cette fois le COI « à Marie ». De même, « Il arrive de Paris » devient « Il en arrive », où « en » remplace le CC « de Paris », tandis que « Les agriculteurs profitent de la hausse des prix alimentaires» devient « Ils en profitent », où « en »remplace le COI « de la hausse ».
De même, la possibilité de remplacer le complément du verbe par un adverbe ne signale pas les compléments circonstanciels. Ainsi « Je vais à Paris » peut être remplacé par « Je vais loin », où « loin » remplace le CC « à Paris » ; mais « Je reviens sur ma décision » peut être remplacé par « Je reviens dessus », où « dessus »remplace le COI « sur ma décision ».
Le COI peut être un groupe nominal, un pronom, une proposition infinitive (comme dans « Cela a suffi à le tromper dans ses calculs»), une proposition subordonnée (comme dans « Il parla à qui voulait bien venir », ou dans « Je tiens à ce qu'il soit là")[url=javascript:ShowHideLayer('ptrafic_open','ptrafic_close');][/url]
La technique consistant à poser, pour trouver un COI, la question « à qui », « à quoi », « de qui », « de quoi », « pour qui », « pour quoi », etc., après le verbe, est à utiliser avec circonspection. Elle ne permet souvent pas de distinguer les COI et les compléments circonstanciels, ainsi qu’il est expliqué sur ce site M. Grevisse écrit « La frontière entre le complément d’objet indirect et le complément adverbial n’est pas toujours très nette. Il n’est d’ailleurs pas indispensable de trancher les cas douteux ».
La pronominalisation par « en »ou « y » est souvent possible pour un COI comme pour un CC (complément circonstanciel). Ainsi, « Je range mes livres dans les cartons » devient « Je les y range », où « y » remplace le CC « dans les cartons » ; mais « Je pense à Marie » devient aussi « J’y pense », où « y » remplace cette fois le COI « à Marie ». De même, « Il arrive de Paris » devient « Il en arrive », où « en » remplace le CC « de Paris », tandis que « Les agriculteurs profitent de la hausse des prix alimentaires» devient « Ils en profitent », où « en »remplace le COI « de la hausse ».
De même, la possibilité de remplacer le complément du verbe par un adverbe ne signale pas les compléments circonstanciels. Ainsi « Je vais à Paris » peut être remplacé par « Je vais loin », où « loin » remplace le CC « à Paris » ; mais « Je reviens sur ma décision » peut être remplacé par « Je reviens dessus », où « dessus »remplace le COI « sur ma décision ».
Le COI peut être un groupe nominal, un pronom, une proposition infinitive (comme dans « Cela a suffi à le tromper dans ses calculs»), une proposition subordonnée (comme dans « Il parla à qui voulait bien venir », ou dans « Je tiens à ce qu'il soit là")[url=javascript:ShowHideLayer('ptrafic_open','ptrafic_close');][/url]