Parler français en Algérie et ailleurs

Rejoignez-nous, vous ne serez pas déçu !

Cliquez sur « s’enregistrer ».


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Parler français en Algérie et ailleurs

Rejoignez-nous, vous ne serez pas déçu !

Cliquez sur « s’enregistrer ».

Parler français en Algérie et ailleurs

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Parler français en Algérie et ailleurs

Le français pour tous et tous pour le français

(...) je fais dire aux autres ce que je ne puis si bien dire, tantôt par faiblesse de mon langage, tantôt par faiblesse de mon sens. Montaigne

Guerre à la rhétorique et paix à la syntaxe ! Victor Hugo

Quelle que soit la chose qu'on veut dire, il n'y a qu'un mot pour l'exprimer, qu'un verbe pour l'animer et qu'un adjectif pour la qualifier. Guy de Maupassant

La vraie éloquence se moque de l'éloquence (...) Pascal

Le Deal du moment :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à ...
Voir le deal

    Le discours objectivé :

    sellami kamel
    sellami kamel


    Le discours objectivé :  Empty Le discours objectivé :

    Message par sellami kamel Ven 23 Mai 2014 - 11:10

    a) Le discours objectivé :
    • Le texte est à visée informative, Le scripteur n’apparaît généralement pas dans le texte, il s’efface pour laisser apparaître l’évènement et ceux qui l’ont fait. L’auteur dans ce type de discours est absent (il ne se manifeste pas, ne s’implique pas), son souci majeur est de nous informer sur un évènement historique. Le fait est réel.
    • L’emploi soit du présent historique pour permettre l’actualisation de l’évènement : l’auteur en employant le présent historique tente de rapprocher les faits du moment de l’énonciation. Il tente de nous faire revivre l’évènement.
    • L’historien s’appuie sur des statistiques qu’il met en relation avec les évènements qu’il rapporte pour donner plus d’authenticité et de crédibilité à son texte.
    • Les indicateurs spatio-temporels: indiquer où et quand l'événement s'est produit. Et s'il y a plusieurs événements, les dates sont données dans un ordre chronologique
    • L'absence de qualifiants mélioratifs ou péjoratifs : c'est-à-dire que l'auteur n'exprime pas son opinion à travers une qualification "positive" ou "négative" des personnes ou de leurs actes.
    b) Introduire un témoignage :
    • Ce sont des textes qui racontent des événements historiques selon le point de vue d'un témoin, c'est-à-dire quelqu'un qui a vécu l'événement; dans ce cas, on ne peut pas parler d'objectivité car le témoin est influencé par les événements qu'il a vécus.
    • Il s’appuie de ce fait sur le témoignage : on introduire dans sa narration une description des personnes, des lieux... d’où l’emploi d’un lexique affectif : mélioratif. Ce procédé lui permet de montrer la forte personnalité des éléments du groupe et leur conviction en l’action engagée.

    Dans ce cas l’auteur est soit
    Est lui-même témoin des événements
    qu'il raconte. On retrouve les indices
    de la première personne (je, me, moi, ma, mon,
    mes, nous, notre, nos)


    • But de ce type de texte:( Ici la narration est au service de l’argumentation)
    Les textes historiques, qui se basent sur des témoignages, n'étant pas objectifs (puisqu'ils donnent la vision du témoin sur l'événement), leur but est soit:
    • Dénoncer (des actes criminels, des choix politiques, des choix économiques…etc.)
    • Glorifier (des personnes, des peuples et leurs agissements…etc.)
    • Avouer des erreurs commises par la personne impliquée dans l'événement.
    c) Analyser et commenter un fait d'histoire :
    Ce sont des textes qui s'intéressent à un fait historique (la révolution algérienne, la guerre froide, la chute du camp socialiste…etc.) et essayent d'en expliquer/interpréter les causes et les conséquences. Caractérisés par :
    • La subjectivité: même si l'auteur n'apparaît pas directement (absence du "je"), ces textes sont subjectifs puisque l'auteur fait des choix dans son analyse [choix des causes (arguments) qui renforcent son opinion]. Ainsi, il peut cacher certains faits et en mettre d'autres en valeur st ceci selon ses convictions.
    • Les marques/ indices de subjectivité :
    a) Les pronoms et les adjectifs possessifs de la première personne du singulier et du pluriel (je, nous, ma, mon…etc.)
    b) Le choix du lexique : adjectifs qualificatifs mélioratifs et péjoratifs (fantastique, héroïque, criminel, violent,…) Les adverbes mélioratifs et péjoratifs (courageusement, fièrement, sauvagement…) Les verbes et expressions d'opinion (penser, croire, estimer, à mon avis, selon moi…)
    c) Les modalisateurs: de certitude ou d’incertitude ( il paraît, il semble, il est possible, il est certain, il est impensable...)
    d) La ponctuation : l’interrogation, l’exclamation ( rhétorique / ironie )
    L’argumentation
    Le texte argumentatif (à lire et à produire) exprime une opinion personnelle, cherche à prouver, à convaincre et ce, au moyen d’arguments généralement illustrés d’exemples tirés de réalités concrètes, l’exemple peut servir d’illustration ou peut constituer un véritable argument quand il est évoqué comme preuves.
    Argumenter veut dire « donner les bonnes raisons (causes ou arguments) pour justifier une opinion (un avis ou un point de vue), c’est-à-dire montrer qu’elle est juste, en vue de convaincre un destinataire précis».

    • la thèse peut être énoncée au début de l’argumentation avant d’être vérifier et confirmée, ou après une concession, ou à la fin, comme la conclusion de l’argumentation
    • Des problèmes suscitent des débats (discussions, polémiques) entre des groupes antagonistes (des adversaires) : Chaque groupe exprime une opinion différente de l’autre.
    • L’emploi d’un lexique propre à l’argumentation : approuver – selon certains - affirmant - on reproche à – soutenir - condamner - les tournures impersonnelles du genre : il est possible que, il se peut que, il certain que, il me semble que... – la présence de l’énonciateur : à mon avis, je pense que, en se qui me concerne....
    • L’expression de la cause et de la conséquence : parce que - puisque – étant donné que →
    • - l’opposition et la concession : mais – en revanche - au contraire - cependant - pourtant...... – en dépit de - malgré - nonobstant – quitte à – quoique - bien que (toujours suivis du subjonctif) - quand bien même suivi du conditionnel.
    • les connecteurs organisateurs d’arguments (d’abord.....)
    • les indices de la subjectivité: Etant donné que l’auteur exprime ses idées personnelles, cela se voit à travers :
    • le système d’énonciation : On recourt fréquemment à la première personne (je / nous), indice de la présence du locuteur dans les propos tenus. Ainsi le locuteur (l’auteur) peut :

    -se manifester (1ère personne et présence des marques de jugement, verbes d’opinion)
    -ne pas se manifester : (objectivité apparente, c’est-à-dire que l’auteur se cache et donne à son texte l’apparence d’un texte informatif/explicatif :(utilisation de la 3ème personne et des phrases déclaratives) pour masquer(cacher) l’intention de convaincre.
    • La modalisation (l’utilisation des modalisateurs) est un des moyens qui permet à l’auteur de prendre position et de s’affirmer. En argumentant l’auteur use de termes et expressions qui affirment sa certitude d’être dans le vrai et qui traduisent son assurance et sa confiance dans ses idées comme « évidemment », « il est certain que », « assurément », « sans aucun doute », « indubitablement », « toujours » et « jamais » etc. Cette conviction se lit aussi à travers l’emploi de verbes d’obligation (falloir et devoir).
    L’appel:

    Dans un texte exhortatif l’émetteur lance un appel à des destinataires pour les pousser à agir.
    C’est un type de texte qui contient, en général :
    • une partie expositive contenant un constat négatif ou insatisfaisant ;
    • une partie argumentative contenant l’idée de la nécessité d’un changement avec des indications sur l’action à entreprendre ;
    • l’appel proprement dit qui sera la partie exhortative.
    Ce type d’argumentation privilégie, en général, une énonciation qui évite la neutralité de l’expression. On y pratique l’injonction qui interpelle le lecteur et sollicite de sa part action et réaction et on y utilise un style oratoire, destiné à mieux convaincre.
    Ce style s’appuie sur :
    L’anaphore, répétition à intervalles réguliers d’un terme ou d’une expression pour attirer l’attention sur une idée essentielle
    La période, phrase très longue qui vise à montrer et démontrer la force de conviction de l’auteur/locuteur ;
    L’antithèse, rapprochement de termes de sens opposés indiquant une tonalité polémique à travers, souvent, deux champs lexicaux opposés pour valoriser une thèse et discréditer l’autre pour renforçant l’argumentation grâce à l’effet de contraste.

    Ce qu’on doit retenir de l’appel :
    -le destinateur : l’auteur ou les auteurs de l’appel.
    -le destinataire : le public visé (ceux à qui s’adresse l’auteur).
    -le but de l’appel : changer la situation négative en faisant agir le destinataire (généralement, le but est exprimé dans le titre de l’appel, sinon, il est exprimé dans le texte.)
    -les modes verbaux utilisés :
    a- le mode indicatif : dans les parties expositives et argumentatives de l’appel
    b- le mode impératif : dans la partie exhortative de l’appel (généralement l’impératif est utilisé avec le pronom nous. Ex : faisons, protégeons, aidons)
    c- le mode subjonctif : (utilisé avec il faut que…), on le retrouve aussi dans la partie exhortative.
    -les procédés exhortatifs : ce sont les différentes manières par lesquelles l’auteur demande au destinataire d’agir :
    a- l’injonction directe : utilisation du mode impératif
    b- les verbes de modalité (devoir /falloir /pouvoir)
    a- les verbes performatifs : (demander /appeler /exhorter

      La date/heure actuelle est Ven 19 Avr 2024 - 4:05