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Le français pour tous et tous pour le français

(...) je fais dire aux autres ce que je ne puis si bien dire, tantôt par faiblesse de mon langage, tantôt par faiblesse de mon sens. Montaigne

Guerre à la rhétorique et paix à la syntaxe ! Victor Hugo

Quelle que soit la chose qu'on veut dire, il n'y a qu'un mot pour l'exprimer, qu'un verbe pour l'animer et qu'un adjectif pour la qualifier. Guy de Maupassant

La vraie éloquence se moque de l'éloquence (...) Pascal

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    sellami kamel
    sellami kamel


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    Message par sellami kamel Mar 18 Mar 2014 - 20:04

    a petite pièce dans laquelle le jeune homme fut introduit était tapissée de papier jaune : il y avait des géraniums et des rideaux de mousseline aux fenêtres ; la chambre ne renfermait rien de particulier. Les meubles, en bois jaune, étaient tous très vieux. Un divan avec un grand dossier renversé, une table de forme ovale vis à vis du divan, une toilette et une glace adossées au trumeau, des chaises le long des murs, deux ou trois gravures sans valeur qui représentaient des demoiselles allemandes avec des oiseaux dans les mains, - voilà à quoi se réduisait l'ameublement
    Fédor Dostoïevski : Crime et Châtiment

    Un endroit sinistre
    Nous arrivâmes ainsi deux heures environ. Le soleil était au moment de se coucher quand nous entrâmes dans une région infiniment plus sinistre que tout ce que nous avions vu jusqu'alors. C'était une espèce de plateau près d'un sommet d'une montagne affreusement escarpée couverte de bois de la base au sommet et semée d'énormes blocs de pierre qui semblaient éparpillés pêle-mêle sur le sol, et dont plusieurs se seraient infailliblement précipités dans les vallées inférieures sans le secours des arbres contre les quels ils s'appuyaient.
    Edgar Allan Poe « L e Scarabée d 'o r »

    Une plage de galets qui s'étend presque à l'infini devant vous, les vagues chantent doucement contre les pierres lisses. L'eau est d'un bleu irréel, tout comme cet endroit, il possède un charme qui vous donne à rêver. Attention, ne vous perdez pas à écouter les vagues sinon vous ne vous arrêterez qu'à votre mort, le charme de ce lieu est empli d'une magie envoûtante qui ne vous lâche plus. Le lieu est désert il n'y a même pas d'animaux, on peut voir au loin les montagnes maudites. Quand le soir tombe une brume épaisse enveloppe tout, dans cette brume on peut entendre les pleurs de ceux qui se sont laissés avoir par le charme. À ce moment là, c'est encore plus dangereux, car il n'y a aucun bruit, on ne sait pas si l'on marche dans l'eau ou encore sur la plage, c'est facile de s'y noyer.

    La servante
    Cette maison […] se trouvait entre un passage et une ruelle aboutissant à la rivière. Elle avait intérieurement des différences de niveau qui faisaient trébucher. Un vestibule étroit séparait la cuisine de la salle où Mme Aubain se tenait tout le long du jour, assise dans un fauteuil de paille. Contre le lambris, peint en blanc, s'alignaient huit chaises d'acajou. Un vieux piano supportait, sous un baromètre, un tas pyramidal de boîtes et de cartons. Deux bergères de tapisserie flanquaient la cheminée en marbre jaune […]. La pendule, au milieu, représentait un temple de Vesta, et tout l'appartement sentait un peu le moisi, car le plancher était plus bas que le jardin.
    Au premier étage, il y avait d'abord la chambre de "Madame", très grande, tendue d'un papier à fleurs pâles, et contenant le portrait de "Monsieur" en costume de muscadin. Elle communiquait avec une chambre plus petite, où l'on voyait deux couchettes d'enfants, sans matelas. Puis venait le salon, toujours fermé, et rempli de meubles recouverts d'un drap. Ensuite un corridor menait à un cabinet d'études ; des livres et des paperasses garnissaient les rayons d'une bibliothèque entourant de ses trois côtés un large bureau de bois noir. Les deux panneaux en retour disparaissaient sous des dessins à la plume, des paysages à la gouache et des gravures d'Audran, […]
    « Madame » avait comme servante Félicité qui occupait une chambre au second étage avec vue sur les champs. Pour cent francs par an, la jeune fille faisait la cuisine et le ménage, cousait, lavait, repassait, savait brider un cheval, engraisser les volailles, battre le beurre, et resta fidèle à sa maîtresse, - qui cependant n'étai pas une personne agréable.
    Elle se levait dès l'aube, […] et travaillait jusqu'au soir sans interruption ; puis, le dîner étant fini, la vaisselle en ordre et la porte bien close et s'endormait […] Quant à la propreté, le poli de ses casseroles faisait le désespoir des autres servantes. Économe, elle mangeait avec lenteur, et recueillait du doigt sur la table les miettes de son pain, -- un pain de douze livres, cuit exprès pour elle, et qui durait vingt jours.
    En toute saison, elle portait un mouchoir d'indienne fixé dans le dos par une épingle, un bonnet lui cachant les cheveux, des bas gris, un jupon rouge, et par-dessus sa camisole un tablier à bavette, comme les infirmières d'hôpital. Son visage était maigre et sa voix aiguë. A vingt-cinq ans, on lui en donnait quarante.
    Gustave Flaubert, « Un cœur simple » Texte adapté
    Texte

    C'était là où je suis né, dans cette grande maison qui se trouvait à la sortie du village.
    Elle était entourée d'un mur haut de deux mètres et il y avait assez d'espace pour courir et pour se distraire. La façade était rayonnante de couleurs vives et les fleurs que ma mère déposait sur le balcon lui donnaient plus de charme. Au centre de la cour, il y avait un magnifique figuier qui, chaque automne, nous offrait de délicieux fruits.
    C'était une belle maison avec toit en tuiles rouges ; un endroit qui était tranquille et loin du bruit du village.



    Texte
    Avant de quitter ma ville natale, j'habitais une belle petite villa située dans un cartier tranquille. Devant la villa s'étend un beau jardin avec de grands arbres, des carrées de légumes et des fruits.
    Une murette en brique entourait le jardin. Ma villa n'avait qu'un rez- de- chaussée mais elle était veste. Elle comprenait trois grandes pièces et une cuisine claire et propre.
    Derrière la villa se trouvait une tout petite cour. J'étais heureux d'habiter dans une maison aussi grande et confortable.

    Texte
    Une belle cuisine
    C'était une salle immense. Un des murs était occupé par les cuivres, l'autre par les faïences. Au milieu, en face des fenêtres se trouvait la cheminée. Au centre, il y avait une large table où s'étalaient les légumes, les œufs et les viandes.
    Le feu, qui flambait dans la cheminée, envoyait ses rayons dans tous les coins et jetait une teinte rose sur les faïences. Dans un angle, une grande horloge indiquait l'heure à tous ces gens occupés.
    Parmi les choses qui pendaient au plafond, il y avait une petite cage où dormait un canari.
    Cette cuisine était jour et nuit pleine de bruit. Les enfants criaient, les chiens aboyaient, les chats miaulaient, l'horloge sonnait mais l'oiseau ne bougeait pas.
    D'après : Victor Hugo

    La salle de classe
    Tout est encore là sous mes yeux, je voix les murs blanchis à la chaux. Au milieu de la salle, on a installé les petits bancs à la file. Le grand tableau noir se trouve contre le mur, entre les deux fenêtres. Tous au fond, on distingue le bureau sur une petite estrade. A droite, le maître installe son armoire ou il range ses mystérieux documents. Et la chose dont je me souviens le plus et le poêle qui se trouvait prés de la porte car chaque matin on se bousculait pour réchauffer nos petites mains gelées par le froid de l'hiver.

    La maison natale
    Du plus loin que je me rappelle, m'apparaît la maison qui m'a vu naître. C'est là –bas, tout là-bas, qu'elle se dresse fièrement sous les averses du soleil printanier. Je vois ses tuiles rouges, sa cheminée carrée qui fume. Ses fenêtres ont la couleur d'herbe d'automne. Son escalier est taillé dans la pierre blanche.
    Je la vois, elle est là qui me sourit, qui m'attire, qui me fascine. "Qu'il est grand ! Qu'il est beau ! Mon nid"
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      La date/heure actuelle est Jeu 28 Mar 2024 - 13:13