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Le français pour tous et tous pour le français

(...) je fais dire aux autres ce que je ne puis si bien dire, tantôt par faiblesse de mon langage, tantôt par faiblesse de mon sens. Montaigne

Guerre à la rhétorique et paix à la syntaxe ! Victor Hugo

Quelle que soit la chose qu'on veut dire, il n'y a qu'un mot pour l'exprimer, qu'un verbe pour l'animer et qu'un adjectif pour la qualifier. Guy de Maupassant

La vraie éloquence se moque de l'éloquence (...) Pascal

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    sellami kamel
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    Message par sellami kamel Ven 7 Mar 2014 - 18:36

    Conte de Hans Christian Andersen.
    Le papillon veut se marier et, comme vous le pensez bien, il prétend choisir une fleur jolie entre toutes les fleurs. Elles sont en grand nombre et le choix dans une telle quantité est embarrassant. Le papillon vole tout droit vers les pâquerettes. C'est une petite fleur que les Français nomment aussi marguerite. Lorsque les amoureux arrachent ses feuilles, à chaque feuille arrachée ils demandent :
    - M'aime-t-il ou m'aime-t-elle un peu, beaucoup, passionnément, pas du tout ? La réponse de la dernière feuille est la bonne. Le papillon l'interroge :
    - Chère dame Marguerite, dit-il, vous êtes la plus avisée de toutes les fleurs. Dites-moi, je vous prie, si je dois épouser celle-ci ou celle-là.
    La marguerite ne daigna pas lui répondre. Elle était mécontente de ce qu'il l'avait appelée dame, alors qu'elle était encore demoiselle, ce qui n'est pas du tout la même chose. Il renouvela deux fois sa question, et, lorsqu'il vit qu'elle gardait le silence, il partit pour aller faire sa cour ailleurs. On était aux premiers jours du printemps. Les crocus et les perce-neige fleurissaient à l'entour.
    - Jolies, charmantes fleurettes ! dit le papillon, mais elles ont encore un peu trop la tournure de pensionnaires. Comme les très jeunes gens, il regardait de préférence les personnes plus âgées que lui.
    Il s'envola vers les anémones ; il les trouva un peu trop amères à son goût. Les violettes lui parurent trop sentimentales. La fleur de tilleul était trop petite et, de plus, elle avait une trop nombreuse parenté. La fleur de pommier rivalisait avec la rose, mais elle s'ouvrait aujourd'hui pour périr demain, et tombait au premier souffle du vent; un mariage avec un être si délicat durerait trop peu de temps. La fleur des pois lui plut entre toutes ; elle est blanche et rouge, fraîche et gracieuse ; elle a beaucoup de distinction et, en même temps, elle est bonne ménagère et ne dédaigne pas les soins domestiques. Il allait lui adresser sa demande, lorsqu'il aperçut près d'elle une cosse à l'extrémité de laquelle pendait une fleur desséchée :
    - Qu'est-ce cela ? fit-il.
    - C'est ma sœur, répondit Fleur des Pois.
    - Vraiment, et vous serez un jour comme cela ! s'écria le papillon qui s'enfuit.
    Le chèvrefeuille penchait ses branches en dehors d'une haie ; il y avait là une quantité de filles toutes pareilles, avec de longues figures au teint jaune.
    - A coup sûr, pensa le papillon, il était impossible d'aimer cela.
    Le printemps passa, et l'été après le printemps. On était à l'automne, et le papillon n'avait pu se décider encore. Les fleurs étalaient maintenant leurs robes les plus éclatantes ; en vain, car elles n'avaient plus le parfum de la jeunesse. C'est surtout à ce frais parfum que sont sensibles les cœurs qui ne sont plus jeunes; et il y en avait fort peu, il faut l'avouer, dans les dahlias et dans les chrysanthèmes. Aussi le papillon se tourna-t-il en dernier recours vers la menthe. Cette plante ne fleurit pas, mais on peut dire qu'elle est fleur tout entière, tant elle est parfumée de la tête au pied ; chacune de ses feuilles vaut une fleur, pour les senteurs qu'elle répand dans l'air. «C'est ce qu'il me faut, se dit le papillon ; je l'épouse. » Et il fit sa déclaration.
    La menthe demeura silencieuse et guindée, en l'écoutant. A la fin elle dit :
    - Je vous offre mon amitié, s'il vous plaît, mais rien de plus. Je suis vieille, et vous n'êtes plus jeune. Nous pouvons fort bien vivre l'un pour l'autre ; mais quant à nous marier ... sachons à notre âge éviter le ridicule.
    C'est ainsi qu'il arriva que le papillon n'épousa personne. Il avait été trop long à faire son choix, et c'est une mauvaise méthode. Il devint donc ce que nous appelons un vieux garçon.
    L'automne touchait à sa fin ; le temps était sombre, et il pleuvait. Le vent froid soufflait sur le dos des vieux saules au point de les faire craquer. Il n'était pas bon vraiment de se trouver dehors par ce temps-là ; aussi le papillon ne vivait-il plus en plein air. Il avait par fortune rencontré un asile, une chambre bien chauffée où régnait la température de l'été. Il y eût pu vivre assez bien, mais il se dit : « Ce n'est pas tout de vivre ; encore faut-il la liberté, un rayon de soleil et une petite fleur. » Il vola vers la fenêtre et se heurta à la vitre. On l'aperçut, on l'admira, on le captura et on le ficha dans la boîte aux curiosités. « Me voici sur une tige comme les fleurs, se dit le papillon. Certainement, ce n'est pas très agréable ; mais enfin on est casé : cela ressemble au mariage. » Il se consolait jusqu'à un certain point avec cette pensée. «C'est une pauvre consolation », murmurèrent railleusement quelques plantes qui étaient là dans des pots pour égayer la chambre. « Il n'y a rien à attendre de ces plantes bien installées dans leurs pots, se dit le papillon ; elles sont trop à leur aise pour être humaines. »


    Le plus beau des papillons était une chenille.
    sellami kamel
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    Message par sellami kamel Ven 7 Mar 2014 - 18:37

    Quatre bougies brûlaient lentement.

    Il régnait un tel silence que l'on pouvait entendre leur conversation.

    La première dit : "Je suis la PAIX! Cependant, personne n'arrive à me maintenir allumée... Je crois bien que je vais m'éteindre..."
    Sa flamme diminua peu à peu, et disparut.

    La seconde dit : "Je suis la FOI! Mais dorénavant, le monde pense que je ne suis plus indispensable... Ça n'a pas de sens que je reste allumée plus longtemps !"
    Et sitôt qu'elle eut fini de parler, une brise légère souffla sur elle et l'éteignit.

    La troisième bougie se manifesta à son tour : "Je suis l'AMOUR! Mais je n'ai plus de force pour rester allumée. Les gens me laissent de côté et ne comprennent pas mon importance. Ils oublient même d'aimer ceux qui sont proches d'eux..."
    Et sans un bruit, elle s'effaça à son tour.

    Alors entra un enfant, qui vit les trois bougies éteintes. "Mais pourquoi avez-vous cessé de brûler ? Vous deviez rester allumées jusqu'à la fin !" Et une larme glissa le long de sa joue...

    Alors la quatrième bougie murmura : "N'aies pas peur. Tant que j'ai ma flamme, nous pourrons rallumer les autres bougies. Je suis l'ESPÉRANCE!"

    Alors, les yeux brillants, l'enfant pris la bougie de l'ESPÉRANCE et ralluma les trois autres.

    Auteur inconnu.
    sellami kamel
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    Message par sellami kamel Ven 7 Mar 2014 - 18:40

    QUE VOUDRAIS-TU FAIRE QUAND TU SERAS GRAND?
    Une mère de 26 ans était très pensive en regardant son fils qui se mourait de leucémie terminale. Même si son cœur était abattu par la tristesse, elle conservait un grand sens de détermination. Comme toutes les mères elle souhaitait que son fils croisse et réalise tous ses rêves. Mais maintenant cela n'était plus possible pour son fils. La leucémie ne le lui permettrait pas. Mais même ainsi, elle voulait que les rêves de son fils se réalisent. Elle prit la main de son fils et lui demanda:« Billy, as-tu déjà pensé à ce que tu aimerais être quand tu grandiras? As-tu rêvé et pensé parfois à ce que tu ferais de ta vie? Maman, j'ai toujours voulu être un pompier quand je serais grand. La mère sourit et dit: Voyons si nous pouvons faire de ton rêve une réalité. » Plus tard ce jour-là, elle se rendit au Poste de Pompiers de Phœnix, Arizona. Là, elle connût le Pompier Bob, un homme avec un cœur grand comme Phœnix. Elle lui expliqua le dernier désir de son fils et lui demanda s'il était possible de donner a son fils de six ans une promenade autour du carré de maisons dans un camion de pompiers. Le Pompier Bob dit:« Voyez madame, nous pouvons faire quelque chose de mieux que cela. Que votre fils soit prêt mercredi, à sept heures du matin exactement et nous le ferons Pompier Honoraire durant toute la journée. Il peut venir ici à la station avec nous, manger avec nous, sortir avec nous quand nous recevrons des appels pour incendies sur tout notre territoire. Et si vous nous donnez ses mesures, nous aurons pour lui un véritable uniforme de pompier avec un vrai chapeau qui portera l'emblème de la Station de Pompiers de Phœnix, non pas un jouet, mais l'emblème jaune que nous portons et il aura aussi ses bottes de caoutchouc. Tout cela est fait ici à Phœnix, ainsi ce sera facile de l'avoir assez rapidement. » Trois jours plus tard le Pompier Bob alla chercher Billy, il lui mit son uniforme de pompier et il le conduisit de son lit d'hôpital jusqu'au camion-pompe. Billy dût s'asseoir à l'arrière du camion et aider à conduire durant le trajet de retour à la station. Il se croyait au ciel. Il y eut trois appels ce jours-là à Phœnix et Billy a dû sortir pour les trois appels. Il y alla dans trois camions différents. Il est revenu dans le mini-bus paramédical et aussi dans l'auto du Chef des Pompiers. Ils filmèrent l'évènement pour les nouvelles locales de la télévision. Ayant réalisé son rêve et avec tout l'amour et l'attention qui lui furent donnés, Billy fut touché si profondément qu'il réussit a vivre trois mois de plus que ce dont n'importe quel médecin pensait qu'il vivrait. Une nuit, tous les signes vitaux commencèrent à faiblir de façon dramatique et l'infirmier en chef, qui croyait dans l'idée hospitalière que personne de doit mourir étant seul, commença à appeler les membres de la famille pour qu'ils viennent à l'hôpital. Ensuite, il se souvint du jour que Billy avait vécu comme s'il était un pompier et il appela le Chef de la Station et lui demanda si c'était possible qu'il envoie à l'hôpital un pompier en uniforme pour qu'il soit avec Billy quand il rendrait l'âme. Et le Chef lui dit:« Nous ferons quelque chose de mieux. Nous serons là dans cinq minutes. Vous pouvez me faire une faveur? Quand vous entendrez sonner les sirènes et verrez clignoter les lumières, avertissez dans les haut-parleurs qu'il n'y a pas d'incendie, mais que le Département des pompiers vient visiter une fois de plus un de ses plus importants membres. Et s'il-vous-plaît ouvrez la fenêtre de sa chambre. » Cinq minutes plus tard, un camion de pompier arriva à l'hôpital avec un crochet et un escalier télescopique qui se levèrent jusqu'au troisième étage où était la fenêtre ouverte de la chambre de Billy et 16 pompiers montèrent dans la chambre de Billy. Avec la permission de sa maman, chacun d'eux l'embrassa et le berça lui disant qu'il l'aimait. Billy regarda le Chef des Pompiers et de sa voix d'agonisant lui demanda: CHEF, SUIS-JE MAINTENANT UN VRAI POMPIER?
    Le chef lui répondit: OUI BILLY, TU L'ES.
    A ces mots Billy sourit et ferma les yeux pour la dernière fois.

    Auteur inconnu.
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    Message par sellami kamel Ven 7 Mar 2014 - 18:41

    Le Tao des chevaux

    Le prince de Tchao avait une passion immodérée pour la course de chars. Il avait pendant des années pris des leçons avec son cocher qui était un maître aurige réputé. Mais chaque fois que le prince courait contre celui-ci, il arrivait le dernier, même s'il avait pris pour son attelage les meilleurs coursiers de ses écuries. Un jour où il fut encore vaincu devant toute sa cour assemblée, le seigneur descendit furibond de son char et dit à son cocher :
    — Je vous ai offert des robes de brocart, des pierres précieuses, des jades d'une valeur inestimable en échange de vos services. Mais vous, ingrat, vous ne m'avez pas encore appris tous vos secrets !
    — Sire, tout ne s'achète pas. Je ne peux vous vendre le Tao des chevaux.
    — Que voulez-vous dire ?
    — Un bon cocher doit faire le vide dans son esprit pour s'unir au souffle de ses coursiers. Quand vous êtes en tête, vous avez peur que je vous devance. Quand vous êtes derrière moi, vous ne pensez qu'à me dépasser. Votre esprit est toujours concentré sur moi. Comment voulez-vous alors faire corps avec vos chevaux, être en harmonie avec leur Tao ?»

    (Contes des sages taoïstes, Pascal Fauliot, Ed. du Seuil.)

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