On ne naît pas bon enseignant, on le devient…petit à petit.
Mes débuts dans l’enseignement n’ont pas toujours été roses. Certes, j’avais choisi cette profession, mais une fois sur le terrain, j’ai vite déchanté. Mille fois, j’ai failli abandonner, mille fois, j’ai eu envie de tourner le dos et de repartir, d’oublier, de tenter autre chose. C’était au début. Quand je ne savais pas y faire pour capter leur attention, quand je ne savais pas y faire pour poser la question précise qui les ferait parvenir au but, quand leur bavardage noyait le son de ma voix.
Oui, je le dis, sans honte, sans complexe, ça n’a pas été facile. Rien ne m’y avait préparé.
Et pourtant, aujourd’hui encore, je me demande où j’ai pu puiser la force nécessaire pour continuer.
Qu’est ce qui peut pousser à s’accrocher, à rester, à défier les lois de la logique, à défier sa propre peur ?
Plus de trente ans après, au seuil de la retraite, je n’ai pas de réponse. Je pourrais dire, la joie qu’on éprouve lorsqu’un élève vous sourit. Lorsqu’il vous montre qu’il vous aime, que vous le voyez progresser, que vous lisez dans son regard cette étincelle de gratitude… Je ne sais pas.
La seule chose dont je suis sûr c’est qu’en enseignant, j’ai appris. J’ai appris chaque jour.
J’ai appris à gérer mes émotions, à me dépasser, parfois à me surpasser, j’ai appris à découvrir les autres, j’ai appris à trouver quel était le chemin le plus court pour arriver au but, j’ai appris en faisant des erreurs, j’ai appris grâce à mes erreurs et j’ai appris à pardonner les erreurs. J’ai appris à comprendre l’autre, à anticiper ses attentes, j’ai appris à lui donner envie d’apprendre. J’ai appris à apprendre, et je continue d’apprendre.
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Mes débuts dans l’enseignement n’ont pas toujours été roses. Certes, j’avais choisi cette profession, mais une fois sur le terrain, j’ai vite déchanté. Mille fois, j’ai failli abandonner, mille fois, j’ai eu envie de tourner le dos et de repartir, d’oublier, de tenter autre chose. C’était au début. Quand je ne savais pas y faire pour capter leur attention, quand je ne savais pas y faire pour poser la question précise qui les ferait parvenir au but, quand leur bavardage noyait le son de ma voix.
Oui, je le dis, sans honte, sans complexe, ça n’a pas été facile. Rien ne m’y avait préparé.
Et pourtant, aujourd’hui encore, je me demande où j’ai pu puiser la force nécessaire pour continuer.
Qu’est ce qui peut pousser à s’accrocher, à rester, à défier les lois de la logique, à défier sa propre peur ?
Plus de trente ans après, au seuil de la retraite, je n’ai pas de réponse. Je pourrais dire, la joie qu’on éprouve lorsqu’un élève vous sourit. Lorsqu’il vous montre qu’il vous aime, que vous le voyez progresser, que vous lisez dans son regard cette étincelle de gratitude… Je ne sais pas.
La seule chose dont je suis sûr c’est qu’en enseignant, j’ai appris. J’ai appris chaque jour.
J’ai appris à gérer mes émotions, à me dépasser, parfois à me surpasser, j’ai appris à découvrir les autres, j’ai appris à trouver quel était le chemin le plus court pour arriver au but, j’ai appris en faisant des erreurs, j’ai appris grâce à mes erreurs et j’ai appris à pardonner les erreurs. J’ai appris à comprendre l’autre, à anticiper ses attentes, j’ai appris à lui donner envie d’apprendre. J’ai appris à apprendre, et je continue d’apprendre.
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