Programmée pour le 7 septembre prochain la rentrée scolaire 2014-2015, touche environ 8 millions d’élèves tous cycles confondus.
L’ouverture des établissements scolaires aura lieu le 31 août prochain, soit une semaine avant la rentrée des élèves, avec la reprise du staff administratif composé de plus de 120.000 adjoints d’éducation et administrateurs. Ces derniers procéderont à l’organisation de l’année scolaire, la préparation et la finalisation de l’emploi du temps des enseignants et des élèves et la prise en charge des inscriptions scolaires, des lycéens et collégiens qui s’étaleront sur la première semaine du mois de septembre.
La rentrée des 320.000 enseignants dont le nombre est renforcé par l’ouverture cette année de plus de 12.000 nouveaux postes budgétaires, est prévue trois jours après celle du personnel administratif soit le 2 septembre 2014.
La préparation de la présente rentrée scolaire sera marquée par une série de rencontres de concertation des directeurs d’éducation des quatre régions du pays (Sud, Est, Centre et Ouest).
L’évaluation de la réforme du système éducatif, la gestion pédagogique des établissements scolaires, la lutte contre le phénomène de l’absentéisme chez le corps enseignant et le personnel administratif, le rendement scolaire, la qualité de l’enseignement, la distribution du livre scolaire et la prime scolaire…tels sont les principaux points programmés au cours de ces rencontres successives qui participent à l’organisation de la prochaine rentrée scolaire et ce, en réunissant les conditions nécessaire pour l’accueil de plus de 8.000.000 d’élèves, mais également à la préparation, à travers une évaluation plus fine des problèmes spécifiques et génériques, région par région, la mise au point d’une véritable feuille de route qui est un « contrat-programme », conclu avec la tutelle et destiné à chacun des directeurs de l’éducation de wilaya pour l’année scolaire 2014-2015.
Une année caractérisée par l’évaluation et l’application des mesures organisationnelles et pédagogiques qui ont été prises par la tutelle en vue d'alléger le poids du cartable scolaire et d'atténuer son incidence sur la santé de l'enfant.
Une nouvelle feuille de route pour le secteur
Il s’agit aussi de renforcer les mesures prises depuis l’année précédente et qui consistent en l’allégement des horaires au niveau du cycle complémentaire et le renforcement des matières essentielles avec l’introduction des travaux dirigés pour l’arabe, le français l’anglais et les mathématiques qui sont enseignés par groupe afin que l’élève puisse assimiler les cours dispensés dans ces quatre matières.
La répartition du temps scolaire sera également étudiée afin de mieux équilibrer les trois trimestres de l’année avec une meilleure répartition des heures de classe sur la semaine, un certain allégement de la journée de classe et la programmation des enseignements à des moments où la faculté de concentration des élèves est plus grande.
S’agissant du volet formation, l'accent sera mis sur l'impératif de bien préparer l’enseignant et de mettre à niveau les formateurs afin que les programmes soient appliqués selon de nouvelles méthodes et de faire en sorte que le livre scolaire soit en adéquation avec l'évolution des programmes éducatifs et confectionné en deux tomes tout en procédant à l’équipement des écoles en casiers.
Après une dizaine d’années de l’application des réformes au niveau du système scolaire, les responsables du secteur insistent sur les mesures de fond détaillées, sériées dans une feuille de route et destinées d’une part à corriger les insuffisances constatées et d’autre part à se mobiliser de la manière la plus efficiente pour améliorer les résultats tout au long de l’année et pourquoi pas du cursus scolaire. Ces mesures touchent les élèves, les enseignants, les chefs d’établissements et leurs équipes d’encadrement. Elles ont trait également à leur interaction avec leur environnement immédiat tel que les parents d’élèves, les autorités locales… dont les effets de synergie contribuent à de meilleures conditions de scolarité, à un meilleur rendement des établissements scolaires et une évaluation de la qualité de l’enseignement.
La première responsable du secteur a appelé les représentants de toute la famille éducative à des assises nationales devant réunir enseignants cadres du secteur ainsi que les pédagogues et les experts de l’éducation en début juillet prochain.
A l’ordre du jour de cette rencontre, l’évaluation de l’année scolaire, l’état d’avancement des réformes engagées, le manque d’enseignants des langues étrangères dans le Sud, les préoccupations socioprofessionnelles du personnel de l’éducation, ainsi que les préparatifs de la prochaine rentrée scolaire et le suivi permanent des enseignés.
Selon la ministre, il y a lieu de s’assurer de la mise en veille permanente des structures de coordination et de suivi à tous les niveaux par rapport notamment aux questions liées à l’assiduité et à la scolarité normale des élèves et ce à commencer par les structures internes des directions de l’éducation jusqu’aux conseils des classes, en passant par les conseils d’enseignement des établissements et les associations des parents d’élèves. Le but visé est de parer à tout décrochage d’élèves, quel qu’en soient les causes.
Sarah Sofi
L’ouverture des établissements scolaires aura lieu le 31 août prochain, soit une semaine avant la rentrée des élèves, avec la reprise du staff administratif composé de plus de 120.000 adjoints d’éducation et administrateurs. Ces derniers procéderont à l’organisation de l’année scolaire, la préparation et la finalisation de l’emploi du temps des enseignants et des élèves et la prise en charge des inscriptions scolaires, des lycéens et collégiens qui s’étaleront sur la première semaine du mois de septembre.
La rentrée des 320.000 enseignants dont le nombre est renforcé par l’ouverture cette année de plus de 12.000 nouveaux postes budgétaires, est prévue trois jours après celle du personnel administratif soit le 2 septembre 2014.
La préparation de la présente rentrée scolaire sera marquée par une série de rencontres de concertation des directeurs d’éducation des quatre régions du pays (Sud, Est, Centre et Ouest).
L’évaluation de la réforme du système éducatif, la gestion pédagogique des établissements scolaires, la lutte contre le phénomène de l’absentéisme chez le corps enseignant et le personnel administratif, le rendement scolaire, la qualité de l’enseignement, la distribution du livre scolaire et la prime scolaire…tels sont les principaux points programmés au cours de ces rencontres successives qui participent à l’organisation de la prochaine rentrée scolaire et ce, en réunissant les conditions nécessaire pour l’accueil de plus de 8.000.000 d’élèves, mais également à la préparation, à travers une évaluation plus fine des problèmes spécifiques et génériques, région par région, la mise au point d’une véritable feuille de route qui est un « contrat-programme », conclu avec la tutelle et destiné à chacun des directeurs de l’éducation de wilaya pour l’année scolaire 2014-2015.
Une année caractérisée par l’évaluation et l’application des mesures organisationnelles et pédagogiques qui ont été prises par la tutelle en vue d'alléger le poids du cartable scolaire et d'atténuer son incidence sur la santé de l'enfant.
Une nouvelle feuille de route pour le secteur
Il s’agit aussi de renforcer les mesures prises depuis l’année précédente et qui consistent en l’allégement des horaires au niveau du cycle complémentaire et le renforcement des matières essentielles avec l’introduction des travaux dirigés pour l’arabe, le français l’anglais et les mathématiques qui sont enseignés par groupe afin que l’élève puisse assimiler les cours dispensés dans ces quatre matières.
La répartition du temps scolaire sera également étudiée afin de mieux équilibrer les trois trimestres de l’année avec une meilleure répartition des heures de classe sur la semaine, un certain allégement de la journée de classe et la programmation des enseignements à des moments où la faculté de concentration des élèves est plus grande.
S’agissant du volet formation, l'accent sera mis sur l'impératif de bien préparer l’enseignant et de mettre à niveau les formateurs afin que les programmes soient appliqués selon de nouvelles méthodes et de faire en sorte que le livre scolaire soit en adéquation avec l'évolution des programmes éducatifs et confectionné en deux tomes tout en procédant à l’équipement des écoles en casiers.
Après une dizaine d’années de l’application des réformes au niveau du système scolaire, les responsables du secteur insistent sur les mesures de fond détaillées, sériées dans une feuille de route et destinées d’une part à corriger les insuffisances constatées et d’autre part à se mobiliser de la manière la plus efficiente pour améliorer les résultats tout au long de l’année et pourquoi pas du cursus scolaire. Ces mesures touchent les élèves, les enseignants, les chefs d’établissements et leurs équipes d’encadrement. Elles ont trait également à leur interaction avec leur environnement immédiat tel que les parents d’élèves, les autorités locales… dont les effets de synergie contribuent à de meilleures conditions de scolarité, à un meilleur rendement des établissements scolaires et une évaluation de la qualité de l’enseignement.
La première responsable du secteur a appelé les représentants de toute la famille éducative à des assises nationales devant réunir enseignants cadres du secteur ainsi que les pédagogues et les experts de l’éducation en début juillet prochain.
A l’ordre du jour de cette rencontre, l’évaluation de l’année scolaire, l’état d’avancement des réformes engagées, le manque d’enseignants des langues étrangères dans le Sud, les préoccupations socioprofessionnelles du personnel de l’éducation, ainsi que les préparatifs de la prochaine rentrée scolaire et le suivi permanent des enseignés.
Selon la ministre, il y a lieu de s’assurer de la mise en veille permanente des structures de coordination et de suivi à tous les niveaux par rapport notamment aux questions liées à l’assiduité et à la scolarité normale des élèves et ce à commencer par les structures internes des directions de l’éducation jusqu’aux conseils des classes, en passant par les conseils d’enseignement des établissements et les associations des parents d’élèves. Le but visé est de parer à tout décrochage d’élèves, quel qu’en soient les causes.
Sarah Sofi